Mais la réalité est que les mendiants envahissent les arcades de cette ville tout au long du centre-ville. Cette ville est l’escale obligatoire pour les chercheurs d’emploi, les commerçants et les malades de l’extrême Sud venus se soigner dans les nombreux cabinets et cliniques privées. Pour tous ceux qui viennent de loin, cette image est insolite, elle ternit l’image de cette ville touristique par excellence, la plus importante de la pentapole. Les mendiants et les clochards qui pullulent dans tous les coins de cette ville sont majoritairement des femmes. Des jeunes filles, des femmes entre 25 et 40 ans, accompagnées des leurs, tendent la main aux passants avec de longues supplications. Un tableau qui n’a pas l’air d’offusquer outre mesure les autorités locales ou de susciter une réaction des services de protection sociale ou même ceux du tourisme qui devraient être moins insensibles au phénomène. «Vraiment, c’est désolant, cette wilaya recèle un potentiel touristique inestimable. Mais comme vous voyez, cette ville est à la merci de ces mendiants qui ne cessent de susciter de désagréments chez les riverains», ironise un enseignant de Ghardaïa. Un sentiment de gêne vis-à-vis de ces visiteurs ne cesse de grandir chez les habitants qui réclament l’intervention des services de sécurité et de protection sociale en urgence.
Posté Le : 15/03/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Farid Azzoug
Source : www.elwatan.com