Ghardaia - Berriane

Ghardaïa - Cap sur la préservation du pistachier de l’Atlas



Ghardaïa -  Cap sur la préservation du pistachier de l’Atlas




Plus d’un millier de nouveaux plants d’arbres ont été mis en terre à travers la wilaya de Ghardaïa à l’occasion de la Journée internationale des forêts, commémorée sous le slogan «Forêts et énergie», fêtant pas moins de 25.000 arbustes plantés en une année, en collaboration avec les associations de la société civile de la wilaya.

Le Conservateur des forêts de la wilaya de Ghardaïa a souligné, à l’occasion, l’importance de mettre en œuvre des actions de préservation du pistachier de l’Atlas, El Botma, en arabe, et Igh, en tamazight, un arbre très répandu au nord de la wilaya.

Citant les résultats d’une étude de sauvegarde du pistachier et de l’acacia, réalisée par le Bureau national d’étude pour le développement rural (Bneder), sur demande du ministère de l’Agriculture, pour le compte de la direction générale des forêts, le Conservateur des forêts de Ghardaïa a expliqué la démarche entreprise pour la sauvegarde et la régénération de ces espèces et leur extension par la lutte contre le déracinement et l’érosion hydrique dite de gabionnage.

Préservation

Des murets de pierres sèches ont été construits autour des arbres, consolidées par des clôtures en Zimmermann afin de lutter contre l’érosion hydrique dans les lits d’oueds. Des ouvrages de correction torrentielle, avec des pierres gabionnées, ont en outre été réalisés pour piéger les substrats charriés par les crues d’oueds et éviter d’endommager les racines de ces arbres rares en voie de disparition.

M. Abbès a souligné qu’une régénération de cette essence d’arbre est actuellement réalisée au niveau de la pépinière de Berriane.

Le pistachier de l’Atlas est, pour rappel, un imposant arbre adapté au climat aride et saharien de la région. Il supporte les vents forts, résiste aux conditions climatiques extrêmes, à la sécheresse, à l’ensablement, la désertification et le sur-pâturage.

Le Conservateur des forêts a précisé qu’une colonie de près de 700 individus a été répertoriée dans les régions de Berriane, Oued N’sa, Guerrara et Daya Ben Dahoua. Il s’agit d’arbres menacés de déracinement par les crues d’oueds et la surexploitation anarchique du bois par l’homme.

Arbre à usages multiples et rempart biologique de lutte contre la désertification, il permet la constitution d’un écosystème assurant la protection du sol contre l’érosion, favorisant ainsi l’alimentation en eau des nappes phréatiques.


APS, Houria Alioua





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