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SON PARTI (FAN) TIENDRA SON CONGRÈS CONSTITUTIF LE 11 FEVRIER COURANT Le profond recentrage de Djamel Benabdeslam



SON PARTI (FAN) TIENDRA SON CONGRÈS CONSTITUTIF LE 11 FEVRIER COURANT Le profond recentrage de Djamel Benabdeslam
Le Front de l'Algérie nouvelle (FAN) est loin, très loin, se défend son promoteur, Djamel Benabdeslam, d'être de cette lignée de partis alibis créés juste pour le plaisir de le faire ou pour, crûment dit, meubler une pseudo scène politique à même de faire office de paysage politique représentatif, dans le sillage de cette soudaine disponibilité des pouvoirs publics à, enfin, autoriser la création de nouveaux partis politiques.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - C'est que l'ancien cadre d'Ennahda et d'El Islah dont il assurera, deux ans durant, le secrétariat général avant d'en claquer la porte, a tiré bien des enseignements au long de son militantisme au sein de ces mouvements du camp islamiste. Des enseignements qui lui feront remettre en cause bien des idées et des concepts et qu'il compte imprégner à son nouveau-né. Une juste suite pour un parcours long de 30 années jalonnées de hauts et des bas et de bien de leçons. Pour Djamel Benabdeslam qui animait, ce mercredi, une conférence de presse, les clivages idéologiques n'ont pas raison d'être au vu, dira-t-il, de l'expérience douloureuse qu'a vécue le pays ces deux dernières décennies. Une longue et sombre période qui doit, selon lui, interpeller toutes les consciences, principalement les classes intellectuelle et politique. Et à Benabdeslam d'aller au fond de sa pensée, affirmant que tous les partis politiques en activité ou à naître doivent avoir pour référence deux socles qu'aucun n'a le droit de passer outre : la proclamation du 1er Novembre 1954 et l'article 178 de la Constitution. Autant de référents que son parti naissant fera désormais siens, convaincu que, pour le reste, tout est sujet à compétition entre les divers acteurs politiques et que seules les urnes auront à départager. A propos d'urnes justement et perspective très proche des élections législatives de mai prochain oblige, le promoteur du FAN, même s'il n'a pas manqué de manifester quelques réserves quant à leur régularité, du fait, dira-t-il, de l'inféodalité de l'appareil judiciaire au pouvoir exécutif. Ceci pour signifier que l'intronisation d'un juge à la tête de chaque commission électorale, qu'elle soit communale, de wilaya ou nationale, est loin de le tranquilliser quant à la régularité du prochain scrutin. Scrutin à l'occasion duquel Benabdeslam appelle, justement, à une participation citoyenne massive pour, dira-t-il, limiter au maximum les tentatives de fraude et réduire l'abstention qu'il trouve comme le résultat logique de la politique du pouvoir qui a induit un désintéressement criant du citoyen à l'égard de la chose politique.
Le MSP stigmatisé
Sur un autre registre, Benabdeslam ne manquera pas d'égratigner le MSP dont le retrait tout récent du triumvirat présidentiel n'est qu'une «suppression des quaâdate au thé entre les dirigeants des trois partis à l'occasion de leurs sommets semestriels» à l'occasion desquels il se permutaient à la tête de l'Alliance présidentielle. Benabdeslam trouve incongru ce retrait de l'Alliance tout en se maintenant dans le vrai pouvoir, à savoir le gouvernement. Il se montrera également très réservé à l'endroit de l'appel, par médias interposés, à des listes communes du camp islamiste aux prochaines élections législatives. «C'est juste un effet d'annonce alors que, regrettera-t-il, cette démarche aurait dû être précédée d'un travail de coulisses.» Le promoteur du FAN dira se consacrer avec son équipe à faire naître leur parti dans les meilleures conditions possibles avec comme toute prochaine étape, le congrès constitutif prévu le 11 février courant. Un rendez-vous organique qui verra la participation de près de 700 congressistes représentant 46 wilayas, ne restent qu'El Taref et Skikda où des démarches sont en cours pour structurer le mouvement. Chaque wilaya sera représentée par une délégation de 20 congressistes dont 8 femmes, tiendra à brandir comme un trophée Djamel Benabdeslam pour qui cette politique de quotas pour les femmes dans l'activité politique est loin d'être idoine mais il faut faire avec.


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