En ce mois de jeûne, caractérisé par des journées caniculaires, synonymes de besoins croissants en eau douce pour les populations de la partie ouest de la wilaya d'El Tarf tels Besbes, Zeizer, Dréan, Chibani et Chebaïta Mokhtar, dont la population dépasse les 160.000 habitants, que les uns et les autres achètent auprès des camions-citernes, des malaises ont été ressentis par de nombreuses personnes, surtout les enfants, dont les parents n'ont pas hésité à emmener vers les structures sanitaires.
Catégoriques des habitants de la cité des ‘1300 logements', la ferme Senni à Dréan ont pointé du doigt l'eau achetée auprès de certains propriétaires de camions-citernes et jurent qu'ils les apostropheront à leur prochain passage.
En effet, les habitants sont habitués à acheter cette eau depuis des années, à cause de l'eau saumâtre qui coule dans leurs robinets. Ils l'achètent auprès des camions-citernes qui sillonnent les communes précitées. Ils connaissant à peu près ceux qui vendent une eau de bonne qualité et ceux qui vendent celle qui ne l'est pas.
Ces mêmes camions sont, pourtant, soumis à une réglementation stricte, dans la mesure où ils doivent se ravitailler en eau, dans des endroits précis comme Righia, dans la commune de Berrihane ou Sidi Kassi dans celle de Ben M'hidi, se doivent ainsi de présenter le document concerné au contrôle des services des APC mais, certains d'entre eux n'entretiennent pas convenablement leurs citernes et remplissent l'eau là où ça les arrange.
En somme, un problème qui perdure mais qui a, parfois, des conséquences néfastes sur la santé publique.
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Posté Le : 28/07/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : A. Ouelaa
Source : Le Quotidien d'Oran du dimanche 28 juillet 2013