Un chanteur au pas d'Amar Ezzahi

Brillant chanteur chaâbi, son nom Hamid Dehloum est né à la Casbah, il a débuté sa vie artistique en 1972 à l'âge de 8ans en se côtoyant le milieu chaâbi après avoir fréquenté assidument les fêtes animées au quartier Sostara par certains chioukhs en l'occurrence de Hadj Lahlou, Rachid kacimi.
A ce propos l'artiste nous confiera qu'il commença sa vie artistique en quotoyant un groupe de jeunes passionnés de culture et du patrimoine. « A cet époque que j'ai commencé a animer mes premières soirées des fêtes dans les différents quartiers à Beb El Oued et Sostara, cela fait donc 39 ans que je suis dans l'univers du Chaâbi », a-t-il expliqué. Subjugué par l'art de, Boudjemâa El Ankis et Amar Ezzahi, Hamid Dehloum estime que Amar Ezzahi constitue une figure emblématique de la scène de Chaâbi. « Je dirai que sa popularité est due à sa simplicité et sa volonté de s'accrocher à son métier », a til dit. C'est avec beaucoup d'enthousiasme et de simplicité que cet artiste nous a attiré un instant de sa belle époque. L'époque de son premier enregistrement en 1984. « C'était l'époque où j'ai côtoyer le célèbre compositeur Mahboub Bati, à cet effet, j'ai enregistré les deux qasidats , Ni3ma El Kayoum et El Maaouda », ajoute l'artiste. Comme, iI compte un autre enregistrement à télévision algérienne, il s'agit selon lui d'un qasid chaabi « Salou Ala Ennabi Taha El Madani », du parolier Zerrouk Derfali. L'artiste estimera, également que son parcours est riche est varié. Il a , en effet, à son compte deux prix lors de sa participation au festival de la chanson chaâbi au TNA en 1982 et en 1986. S'agissant de l'avenir de la chanson Chaâbi, l'artiste estime que le chaâbi est un patrimoine algérien qui a gardé ses origines, il faut le préserver. « Ce patrimoine fait partie de notre culture. », a til assuré.