El-Oued - A la une

Les médecins demandent plus de sécurité



Le problème du manque de sécurité dans les établissements sanitaires situés dans des quartiers populaires dits «chauds» a été soulevé lundi par des médecins à l'occasion de la visite du ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, M. Ould Abbès, dans deux polycliniques de Bab El-Oued, à Alger.
Le personnel de la polyclinique Colonel-Mira s'est plaint du manque de sécurité dans cet l'établissement, après avoir fait état d'une agression survenue la veille, tard dans la soirée, et dont l'auteur était un jeune toxicomane qui, comme pris d'une crise de démence, «s'est mis à tout casser autour de lui». Le médecin en chef de cette structure a affirmé que les agressions étaient assez fréquentes du fait que des personnes sous l'effet de la drogue s'y présentent «régulièrement». «Lorsque les délinquants sont munis d'armes blanches, le risque qu'il y ait des blessés n'est pas négligeable», a-t-elle regretté. Cette femme médecin a en outre proposé de réserver une salle spéciale pour la consultation des détenus, qui se présentent sous bonne garde mais peuvent parfois provoquer quelques remous. Le ministre, qui a écouté avec intérêt les doléances du personnel médical, a promis de saisir le ministère de l'Intérieur pour, éventuellement, mobiliser des agents de sécurité dans les structures sanitaires des quartiers populaires. M. Ould Abbès effectuait une visite inopinée dans cet établissement sanitaire. L'autre visite, tout aussi inattendue, le ministre l'a réservée, dans la même commune, à la polyclinique Jean-Jaurès qui a ouvert ses portes hier. Le ministre avait ordonné, mercredi dernier, l'ouverture de cette nouvelle structure sanitaire dont les travaux étaient achevés depuis huit mois mais qui est restée fermée à cause de «petits problèmes pourtant faciles à régler», selon les termes du ministre.


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