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Les gestes qui sauvent... Prévention des enfants contre les catastrophes naturelles


Les gestes qui sauvent...                                    Prévention des enfants contre les catastrophes naturelles
Après les inondations de Bab El Oued en 2001, le séisme de Boumerdès en 2003, les inondations de Ghardaïa en 2008, et celles récemment d'El Bayadh, où encore le séisme de l'actuelle Chlef en 1980 ainsi que d'autres catastrophes, l'Algérie a-t-elle tiré les leçons de ces phénomènes ' A-t-elle, outre le changement dans ses politiques, porté un intérêt au changement comportemental de la société algérienne notamment sa classe juvénile ' C'est-à-dire inculquer la culture de la prévention chez les enfants. C'est, d'ailleurs, le thème d'un débat animé, hier, au Forum d'El Moudjahid par plusieurs des experts et autres représentants de divers secteurs concernés.
Un séisme peut se produire sans provoquer de morts. Cela dépend, à un certain degré, du comportement humain avant, pendant et après son déroulement, a mis en exergue Abdelhakim Ayadi du Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG). Le chercheur en sismologie ira même à dire que «la société doit être éduquée à vivre avec le séisme à l'image des autres aléas et risques de la vie». Il a, à cet effet, tenu à mettre l'accent sur la sensibilisation, voire la formation de l'enfance. «Nous devons absolument faire de grands efforts pour former nos enfants», a-t-il dit à ce propos, et de poursuivre : «Former afin que le séisme ne soit autre chose qu'un évènement naturel». M. Ayadi a, sur ce dernier point, cité la loi 04-20 de 2004 qui insiste sur la formation dans tous les secteurs y celui de la gestion des catastrophe. «Ce sont des choses que nous devons faire maintenant avant demain», a noté l'expert. Il a, dans un autre propos, indiqué que la prévention inclut l'identification des structures vulnérable ainsi que les sites sujets de séisme et autres. Le docteur a, par ailleurs, déploré l'absence des opérations de simulation quant à la gestion des catastrophes à l'exception de quelques exercices des éléments de la Protection civile. De son côté, le directeur au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, Rabah Ould Ameur, a, dans ce sens, mis l'accent sur l'identification des risques, l'instauration d'une culture de vigilance. Pour sa part, Mohamed Belazougui, directeur du Centre de génie parasismique (CGS) a fait remarquer que «ce n'est pas l'évènement lui-même qui tue mais c'est la vulnérabilité des structures et des personnes qui tue». En termes de législation, le conférencier dira que «l'Algérie est le seul pays africain qui dispose de règlement parasismique et le seul qui l'applique». Annonçant la prochaine parution du Règlement parasismique algérien 2011 (RPA), après ceux de 1981, 1983, 1988, 1999 et, enfin, celui de 2003, M. Belazougui fera savoir qu'un avant-projet de loi est en cours de préparation. Notons que ledit projet de loi est une synthèse de toutes les remarques faites par quelque 4.000 experts universitaires lors des 4 réunions tenues l'année en cours. Représentant la Direction générale de la Protection civile (DGPC), le commandant Achour a, dans sa brève communication, tenu à souligner l'importance des opérations de simulations, notamment dans les écoles. Au nom dudit corps constitué, le commandant s'est dit satisfait de l'amélioration de la capacité de réponse de la Protection civile ainsi que son acquisition de matériel nécessaire, pour ce faire. La représentante du ministère de l'Education nationale, elle, a estimé que «le séisme n'est pas une catastrophe mais un phénomène naturel qui peut conduire à une catastrophe». Elle a, pour sa part, mis l'accent sur l'importance du changement comportemental. Rappelons que le ministère de l'Education nationale a intégré dans ses programmes quelques cours portant sur la prévention des risques majeurs. Notons, enfin, que le slogan choisi pour la Journée internationale de la prévention des catastrophes, décrété par l'ONU le 13 octobre de chaque année, est «Les jeunes et les écoles».
Après les inondations de Bab El Oued en 2001, le séisme de Boumerdès en 2003, les inondations de Ghardaïa en 2008, et celles récemment d'El Bayadh, où encore le séisme de l'actuelle Chlef en 1980 ainsi que d'autres catastrophes, l'Algérie a-t-elle tiré les leçons de ces phénomènes ' A-t-elle, outre le changement dans ses politiques, porté un intérêt au changement comportemental de la société algérienne notamment sa classe juvénile ' C'est-à-dire inculquer la culture de la prévention chez les enfants. C'est, d'ailleurs, le thème d'un débat animé, hier, au Forum d'El Moudjahid par plusieurs des experts et autres représentants de divers secteurs concernés.
Un séisme peut se produire sans provoquer de morts. Cela dépend, à un certain degré, du comportement humain avant, pendant et après son déroulement, a mis en exergue Abdelhakim Ayadi du Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG). Le chercheur en sismologie ira même à dire que «la société doit être éduquée à vivre avec le séisme à l'image des autres aléas et risques de la vie». Il a, à cet effet, tenu à mettre l'accent sur la sensibilisation, voire la formation de l'enfance. «Nous devons absolument faire de grands efforts pour former nos enfants», a-t-il dit à ce propos, et de poursuivre : «Former afin que le séisme ne soit autre chose qu'un évènement naturel». M. Ayadi a, sur ce dernier point, cité la loi 04-20 de 2004 qui insiste sur la formation dans tous les secteurs y celui de la gestion des catastrophe. «Ce sont des choses que nous devons faire maintenant avant demain», a noté l'expert. Il a, dans un autre propos, indiqué que la prévention inclut l'identification des structures vulnérable ainsi que les sites sujets de séisme et autres. Le docteur a, par ailleurs, déploré l'absence des opérations de simulation quant à la gestion des catastrophes à l'exception de quelques exercices des éléments de la Protection civile. De son côté, le directeur au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, Rabah Ould Ameur, a, dans ce sens, mis l'accent sur l'identification des risques, l'instauration d'une culture de vigilance. Pour sa part, Mohamed Belazougui, directeur du Centre de génie parasismique (CGS) a fait remarquer que «ce n'est pas l'évènement lui-même qui tue mais c'est la vulnérabilité des structures et des personnes qui tue». En termes de législation, le conférencier dira que «l'Algérie est le seul pays africain qui dispose de règlement parasismique et le seul qui l'applique». Annonçant la prochaine parution du Règlement parasismique algérien 2011 (RPA), après ceux de 1981, 1983, 1988, 1999 et, enfin, celui de 2003, M. Belazougui fera savoir qu'un avant-projet de loi est en cours de préparation. Notons que ledit projet de loi est une synthèse de toutes les remarques faites par quelque 4.000 experts universitaires lors des 4 réunions tenues l'année en cours. Représentant la Direction générale de la Protection civile (DGPC), le commandant Achour a, dans sa brève communication, tenu à souligner l'importance des opérations de simulations, notamment dans les écoles. Au nom dudit corps constitué, le commandant s'est dit satisfait de l'amélioration de la capacité de réponse de la Protection civile ainsi que son acquisition de matériel nécessaire, pour ce faire. La représentante du ministère de l'Education nationale, elle, a estimé que «le séisme n'est pas une catastrophe mais un phénomène naturel qui peut conduire à une catastrophe». Elle a, pour sa part, mis l'accent sur l'importance du changement comportemental. Rappelons que le ministère de l'Education nationale a intégré dans ses programmes quelques cours portant sur la prévention des risques majeurs. Notons, enfin, que le slogan choisi pour la Journée internationale de la prévention des catastrophes, décrété par l'ONU le 13 octobre de chaque année, est «Les jeunes et les écoles».
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