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Les enseignants contractuels interpellent le Président



Les enseignants contractuels interpellent le Président
Des enseignants contractuels, venus des quatre coins du pays, ont observé un rassemblement devant le siège de du ministère de l'Education, hier à Alger, pour protester contre le refus de leur tutelle de les intégrer.
Interpellé à plusieurs reprises, le président de la République a donné, le 28 mars dernier, instruction d'intégrer ces enseignants. Cela n'a pas été fait par le ministère de l'Education nationale qui a «imposé des conditions irraisonnables et discriminatoires pour nos régulariser», clame un protestataire venant de Oued Souf. «Ils veulent pas appliquer la décision du Président. Un ministre a-t-il plus de prérogatives qu'un président '» renchérit un enseignant en physique de Biskra. Dans une lettre ouverte au président de la République, et dont nous détenons une copie, les enseignants contractuels s'interrogent sur les raisons qui poussent la tutelle à refuser l'application de cette décision et appellent le chef de l'Etat à intervenir pour régler cette affaire «définitivement». «Nous vous sollicitons, Monsieur le Président, pour nous restituer notre droit d'intégration comme enseignants contractuels conformément aux conditions que vous avez prescrites, à savoir l'occupation d'un poste vacant et que cela soit avant le 28 mars 2011», est-il écrit dans la lettre. En effet, au lendemain de l'annonce par le premier magistrat du pays de cette instruction, les cadres du ministère de l'Education ont fait marche arrière et refusé d'accorder des postes permanents aux enseignants en question comme le Président l'a ordonné. «C'est le directeur des ressources humaines, M. Boukhtta, qui a annoncé à la télévision, en mars dernier, que tous les enseignants seraient régularisés», déplore un enseignant de la wilaya d'El Oued. Il ajoute : «Il a promis même des postes dans l'administration pour ceux dont les spécialités de formation ne concordent pas avec les matières enseignées.» Cette action de protestation entamée jeudi dernier risque de s'étaler dans le temps : «Nous ne reprendrons le travail qu'à l'application, sans autre condition, de la décision du Président», concluent les protestataires.


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