El-Oued - A la une

«Les dispositions sont prises pour le Ramadhan»



Concernant le marché pendant le mois de Ramadhan, Rachid Benaissa, ministre de l'Agriculture et du Développement rural, dans un entretien accordé à la chaîne III de la Radio nationale dont il était l'invité de la rédaction, rappelle qu'il y a une demande subite et concentrée sur une ou deux semaines.
Pour les produits de grande consommation comme le pain, le lait, les viandes, des dispositions sont prises pour que les quantités mise sur le marché soient suffisantes, souligne le ministre. Les conseils interprofessionnels permettront de savoir, dit-il, s'il faut donner des quantités supplémentaires durant le Ramadhan pour sécuriser et éviter toute spéculation en matière de lait mais aussi de céréales. La même chose pour les viandes, ajoute le ministre. Ce qu'il y a de nouveau cette année, fait-il observer, c'est le stockage à partir de la production nationale (viandes rouges et blanches) pour éviter la volatilité des prix durant le mois sacré. Il y a eu aussi, cette année, annonce-t-il, une importation de plus de 17 000 têtes d'animaux de boucherie, c'est-à-dire qu'il y aura de la viande fraîche. A propos des terres agricoles urbanisables, le ministre fait savoir qu'il existe maintenant un cadre dans lequel on peut distraire des terres de faibles potentialités agricoles pour éventuellement des investissements publics ou des constructions, a expliqué le ministre. La procédure est codifiée, précise-t-il : d'abord les services techniques locaux, les différents services concernés et, ensuite, cela est présenté au niveau du gouvernement. «C'est une avancée dans le contrôle des distractions des terres agricoles», dit-il, et la décision est prise par décret. L'objectif, ajoute-t-il, est que les distractions de terres agricoles relève d'une démarche rationnelle et que l'on ne touche pas aux terres à haute potentialité agricole. Le ministre a rappelé qu'il y a un plan d'élargissement de la base productive agricole, il y a des incitations dans ce sens. Il souligne que l'Algérie compte 49 millions d'hectares de surface totale à vocation agricole sur lesquels 8,5 millions d'hectares sont considérés «agricoles», le reste ce sont 32 millions d'hectares de steppe (avec des poches à valoriser) ainsi que les terres du Grand Sud (pour lesquelles il y a une démarche de mise en valeur et le meilleur exemple, dit-il, c'est la wilaya d'El-Oued), les terres forestières et de maquis. Il faut créer de nouvelles exploitations agricoles, fait-il remarquer, tout en protégeant ce qui existe. A propos des nouvelles zones qui sont en train d'être créées, le ministre cite le projet de la nouvelle Mitidja qui commence à devenir une réalité sur le périmètre de Beni Slimane, dans la wilaya de Médéa. C'est une démarche qui concerne tout le monde, c'est pourquoi, insiste-t-il, aucun hectare de terre ne doit être enlevé sans passer par le conseil de gouvernement. Il fait savoir qu'un travail de fond est mené par le ministère de l'Intérieur et le ministère de l'Habitat pour réactualiser les PDAU (plan d'aménagement urbain). Les terres qui sont dans le PDAU pourront être urbanisées mais celles qui sont en dehors, il ne faut pas y toucher, souligne Rachid Benaissa. En matière de mise en valeur, précise-t-il, il y a aujourd'hui 300 000 ha et on parle de 500 000 ha, la dynamique, dit-il, est lancée. Concernant la céréaliculture, le ministre estime que la saison est bonne. Il rappelle qu'il y a eu trois bonnes années de suite avec comme point commun, relativement, des conditions climatiques plus ou moins favorables. Une évaluation est faite tous les trois mois, ajoute-t-il, filière par filière. Dimanche prochain, le ministre réunit les conseils interprofessionnels des céréales et des légumes, qui regroupent l'ensemble des acteurs de chaque filière.


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