El-Oued - A la une

L'action marginale de l'Ugcaa


Face à cette anarchie qui menace la vie des citoyens, l'Union générale des commerçants et des artisans Algériens (Ugcaa) ne semble pas se considérer comme étant partie prenante pour éradiquer le danger qui guette les citoyens. Selon plusieurs commerçants inscrits au registre du commerce dans les communes d'Alger-Centre et de Bab El-Oued, «l'Ugcaa se désintéresse de ce volet sensible ainsi que les services des fraudes et du contrôle de la qualité qui font la sourde oreille aux appels lancés pour lutter contre ce phénomène préjudiciable à la société». Nos interlocuteurs ne sont pas contre l'idée de déplacer ces activités vers des zones industrielles. «Autre inconvénient : depuis 1990, l'organisation des commerçants qui était associée à toutes les enquêtes commodo incommodo, est actuellement réduite à constater l'installation anarchique d'unités par des commerçants peu soucieux de la santé et la vie des citoyens», disent en conclusion des commerçants qui pâtissent de la concurrence déloyale. En vue de recueillir les impressions de Salah Souilah, président de l'Ugcaa et des responsables des services des fraudes et du contrôle de la qualité, nos divers déplacements se sont soldés par des échecs. Toutefois, nous restons à la disposition des responsables de ces institutions, en vue de fournir une information plus complète à nos lecteurs. Le danger «stocké» dans le sous-sol de la capitale en vaut la peine.
Une bombe à retardement
La situation à Alger-Centre est presque identique à celle de Bab El-Oued et ailleurs. C'est au niveau de la rue Debbih-Chérif que la situation est dramatique. Une partie des caves et même certains appartements servent de lieu de stockage à des produits et articles présentant une dangerosité avérée. «Notre quartier représente une véritable bombe à retardement», dénonce un riverain. Plus grave encore, au niveau de la rue Patrice-Lumumba, plusieurs caves et même des appartements servent d'entrepôt à des commerçants et des grossistes en tous genres de produits dangereux, tels que le tissu et des rouleaux de nylon. «Je suis chez moi. Je n'ai de compte à rendre à personne», déclare un grossiste de produits en matière plastique pour se défendre.
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