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Guerre des gangs à Baraki : 20 blessés dont 3 grièvement et 2 véhicules de la gendarmeries saccagées



Guerre des gangs à Baraki : 20 blessés dont 3 grièvement et 2 véhicules de la gendarmeries saccagées
De violents affrontements ont opposé, dans la nuit de samedi à dimanche à Baraki, à l'est d'Alger, des habitants à des groupes de personnes venus des quartiers avoisinants qui ont envahi la cité des 560 Logements. Ces tragiques incidents, qui ne sont pas les premiers qui surviennent dans ce quartier populaire, menacent sérieusement le quotidien des citoyens qui vivent depuis quelque temps dans « l'insécurité totale » aux dires mêmes des habitants de ladite cité. Ainsi, les écoliers, surtout les filles, n'ont pas osé ni pu se rendre hier matin à l'école, se plaignent les parents.
Ces graves échauffourées découlent souvent de futilités qui dépassent l'entendement et la raison. Sont évoqués pèle-mêle des pseudos « règlements de comptes » ou encore une agression supposée de filles. A quand donc l'intervention des éléments de sécurité pour mettre fin à ces batailles rangées' Lors de cet affrontement, même des bombes lacrymogènes avaient été utilisées. D'où viennent-elles donc' Des armes blanches contondantes comme des sabres, des couteaux et coutelas, des faucilles et même des fusils harpons sont utilisés.
Quelque temps avant le mois de Ramadhan, des rixes sanglantes avaient opposé, rappelle-ton, de nouveaux locataires relogés dans la cité venus des quartiers non moins populaires de la cité Mahieddine (Belcourt) et de la carrière « Jaubert » du quartier Triolet à Bab El Oued. Pas moins de 50 blessés y avaient été alors dénombrés dont 10 grièvement. Sont-ce de vieilles rivalités qui surgissent entre les nouveaux habitants de cette cité' On a tendance à le croire quand on sait que les vieux démons renaissent toujours des cendres mal éteintes des foyers de rivalité qui n'ont pas cessé d'opposer, souvent dangereusement, les jeunes de tous les quartiers populaires de la capitale.
Un appel pressant des citoyens de Baraki, revient de façon régulière dans la bouche des citoyens de cette localité, quant à l'installation d'un commissariat de police sur les lieux ou d'une antenne de proximité de la Gendarmerie mobile.
Les causes de ces actes regrettables peuvent être nombreuses. Elles frisent toujours une frivolité très souvent superficielle qui donne l'occasion à ces jeunes à la recherche de « soi » de se prouver quelque chose'devant le vide d'un avenir sans débouchés.


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