En 2023, 124 réseaux de trafic des psychotropes avaient été démantelés et plus de 10 millions de capsules de psychotropes avaient été saisis par les services de sécurité. Un an après, soit en 2024, les saisies des drogues de synthèse ont doublé, ils sont passés à 20 millions de substances des psychotropes confisqués par l'Armée nationale populaire (ANP), la Gendarmerie nationale, la Sûreté nationale et les services des Douanes. Basés en Libye et ses limitrophes à travers des labos clandestins, l'activité criminelle des réseaux internationaux de trafic des psychotropes a augmenté et la cible, l'Algérie, est désormais dans le collimateur. C'est la guerre des psychotropes déclarée contre l'Algérie, une guerre géopolitique. Le plus grand pays du Maghreb, de l'Afrique et du monde arabe est lâchement visée par les drogues en tous genres via ses frontières terrestres, mais aussi à travers sa voie aérienne et son enceinte maritime. Une sale guerre.
L'année 2024 a été intense et très animée en matière de lutte contre les stupéfiants, les saisies des drogues de synthèse en tous genres ont dépassé la barre des 22 millions grâce aux opérations de qualité réalisées par les détachements militaires de l'Armée nationale populaire (ANP), par les Garde-frontières de la Gendarmerie nationale, par la Police des frontières (PAF) de la Sûreté nationale et par les services des Douanes. Un fort et solide bouclier sécuritaire contre les réseaux criminels de trafic des psychotropes qui ne cherchent qu'à inonder l'Algérie par des dizaines de millions de substances chimiques.
Pour refléter cet acharnement des réseaux de drogue contre l'Algérie, rien que pour le premier semestre de l'année 2024, 11,7 millions de comprimés psychotropes ont été saisis, tandis qu'au cours du deuxième semestre plus de 10 millions de capsules de psychotropes ont été récupérées par l'ANP et les services de sécurité. Un grand travail et un volumineux effort accomplis par nos valeureux gardiens des frontières. Les 2,5 millions de psychotropes,
les armes de guerre
et les narcotrafiquants maliens
Dès la première semaine du mois de décembre de l'année passée, la Police judiciaire (PJ) relevant de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) avait porté un grand coup fatal aux narcotrafiquants des psychotropes, en démantelant deux dangereux réseaux en activités dans la wilaya d'El-Oued et en saisissant plus de 400.000 capsules de psychotropes à travers deux opérations de qualité.
Poursuivant leurs grandes offensives contre les réseaux de trafic de stupéfiants, les différentes unités opérationnelles relevant de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) avaient mis fin aux activités criminelles de deux dangereux réseaux de trafic des substances de psychotropes, tout en arrêtant 13 narcotrafiquants et saisissant plus de 400.000 capsules d'hallucinogènes suite à deux opérations de qualité réalisées dans la wilaya d'El-Oued au Sud du pays.
Selon la Cellule de communication de la DGSN, le démantèlement de deux réseaux criminels actifs spécialisés dans le trafic des psychotropes à travers deux opérations de qualité, avaient été réalisé par les éléments de la Police judiciaire (PJ) relevant de la Sûreté de wilaya d'El-Oued (SWEO). Ces deux opérations anti-stupéfiants avaient permis, en décembre passé, la récupération des quantités importantes de substances psychotropes de marque Prégabaline, estimées, au total, à 406.050 capsules. Les deux opérations menées par les unités opérationnelles relevant de la Police judiciaire de la Sûreté de wilaya d'El-Oued, « se sont appuyées sur un travail de renseignement et de préparation sur le terrain, qui ont permis l'arrestation de treize individus appartenant aux deux réseaux criminels, ces derniers étaient en train de transmettre des livraisons de quantités de psychotropes vers les
wilayas du Nord du pays, en utilisant des véhicules de différents types, spécialement préparés à cet effet criminel », avait expliqué la DGSN. Les deux opérations de qualité avaient également abouti à la saisie de cinq véhicules et un camion, que les membres criminels des deux réseaux utilisaient pour transporter et livrer des quantités de toxines dans le cadre de leurs activités criminelles. Le français, le quartier chic d'Alger
et les 100 kg de cocaïne
Moins d'une semaine après la plus grande prise de près d'un million d'unités de psychotropes réalisée dans la commune d'Ouled-Fayet à Alger-ouest et durant laquelle cinq narcotrafiquants ont été neutralisés, voilà une autre grande opération antidrogue exécutée avec grand succès par les hommes du Service central de la lutte contre le trafic illicite de stupéfiants (SCLTIS) relevant de la DGSN, lorsque ces derniers ont saisi, en décembre passé, plus de 100 kilogrammes de cocaïne, la drogue dure. Une prise très précieuse. Grâce à la vigilance et la mobilisation des services de sécurité, notamment de celle des Services central de la lutte contre le trafic illicite de stupéfiants (SCLTIS), un dangereux réseau criminel spécialisé dans le trafic des drogues dures, la cocaïne, a été démantelé en décembre dernier. En effet, dans une opération de qualité antidrogue réalisée il y a quelques semaines seulement à Alger, les éléments du SCLTIS ont mis fin aux agissements criminels d'un grand réseau de trafic de drogues organisé, avec la saisie d'une grosse quantité de drogue dure, voire 100 kg de cocaïne pure découverte dans un appartement chic d'Alger, c'est ce qu'avait annoncé, il y a quelques semaines, la DGSN à travers un communiqué rendu public. Cette opération de qualité avait permis d'arrêter plusieurs narcotrafiquants, dont un ressortissant français, chef du réseau. Selon la Sûreté nationale, cette opération avait permis de saisir un total impressionnant de drogues dures, dont 100 kilogrammes de cocaïne, 89,860 kilogrammes d'ecstasy ainsi que 81,820 kilogrammes de kif traité en provenance du Maroc. De plus, 181 comprimés de substances psychoactives ont été récupérés par les forces de sécurité, avait précisé la même source. Aussi, la Sûreté nationale avait indiqué que le rôle du présumé chef du réseau, voire le narcotrafiquant français, démontre et témoigne à la fois de la dimension transnationale du trafic. Suite à cette opération de qualité, une somme d'argent s'élevant à 1,849 milliard de centimes, provenant des profits du trafic de drogue, avait été saisie, outre deux véhicules, une moto et plusieurs équipements liés au réseau criminel ont également été saisis, avait expliqué la DGSN. Les deux Maliens, les 2,5 millions de psychotropes, le lien avec les terroristes et les armes de guerre
Désormais, les dangereux réseaux criminels de trafic des drogues utilisent des armes lourdes et ce, en coordination avec les groupes terroristes en activités dans la région du Sahel et même en Libye. En décembre dernier, et dans une opération de qualité, six narcotrafiquants, dont deux narcotrafiquants maliens, avaient été arrêtés et une quantité d'armes de guerre avait été saisie par les détachements de l'Armée nationale populaire, en coordination avec les différents services de sécurité et de douane, au niveau du Secteur opérationnel Nord-Est d'In Amenas (4e Région Militaire), avait annoncé le ministère de la Défense nationale. « Dans la dynamique des efforts soutenus dans la lutte antiterroriste et contre la criminalité organisée multiforme, et suite à un accrochage avec un groupe criminel de narcotrafiquants, des détachements de l'ANP ont arrêté, en coordination avec les différents services de sécurité et de douane, le mercredi 18 décembre 2024 au niveau du Secteur opérationnel Nord-Est In Amenas/4e RM, six (6) narcotrafiquants dont quatre (4) Algériens et deux (2) de nationalité malienne », avait précisé le MDN. Cette opération, avait fait observer le MDN, avait permis également de récupérer deux (2) véhicules de type Station et de saisir trois (3) fusils mitrailleurs de type FMPK, deux (2) pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov, 2.490 balles de différents calibres, 2.424.450 comprimés psychotropes Prégabaline, trois (3) moyens de liaison Thuraia, un émetteur-récepteur, ainsi que de quatre (4) smartphones ». Aussi, cette opération qui s'inscrit dans le sillage des efforts intenses de la lutte contre le narcotrafic dans notre pays, dénote du haut professionnalisme, de la vigilance et de l'entière disposition de nos Forces armées dans l'ensemble de notre territoire national. 1,5 million de psychotropes découverts à Tamanrasset, Oran et El-Oued
En juin 2024, près de 1,5 million de comprimés psychotropes avaient été saisis à Tamanrasset, Oran et El Oued. Lors de ces opérations, les unités opérationnelles relevant de la Sûreté nationale avaient arrêté 17 narcotrafiquants activant dans le trafic illicite de psychotropes au niveau des wilayas de Tamanrasset, d'Oran, et d'El Oued. «La première opération, menée par la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) de la wilaya de Tamanrasset, avait permis la saisie de 683.000 comprimés de type Prégabaline et de 4 véhicules utilisés dans le transport des drogues de synthèse, avec arrestation de trois individus, tandis que la deuxième opération, menée par la 21ème Sûreté urbaine d'Oran, avait concédé de mettre la main sur 572.714 comprimés hallucinogènes de différents types avec l'arrestation de 11 individus, quant à la troisième opération menée par le service central de lutte contre le trafic illicite de drogues, cette dernière s'est soldée par la saisie de 160.350 comprimés de type Prégabaline avec l'arrestation de trois narcotrafiquants originaires de la wilaya d'El-Oued, et la récupération de quatre véhicules touristiques utilisés dans le transport des drogues.
Sofiane Abi
Posté Le : 04/01/2025
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rédaction LNR
Source : www.lnr-dz.com