El-Bayadh - Associations de l'enseignement et de la formation




Ce sont des salles de classe frigorifiques qui ont accueilli les 450 élèves de l’école «Djebarra Bachir» du chef-lieu de la wilaya, en début de matinée de ce mardi, lesquels ont dû certainement passer l’une des journées les plus glaciales de cette année scolaire.

Le thermomètre, qui, de son côté, n’a pas été du tout tendre, a fait des siennes en affichant l’une des températures les plus basses depuis le début de cet automne. Grelottant de froid tout au long de la journée et refusant de quitter l’établissement et pour cause, l’ensemble du réseau de chauffage central, qui n’a jamais fait l’objet de travaux de maintenance depuis plusieurs années consécutives, s’est avéré défectueux.

L’association des parents d’élèves vient de tirer une seconde fois la sonnette d’alarme pour attirer l’attention des élus locaux communaux emmitouflés et bien au chaud dans des bureaux insonorisés et calfeutrés de partout.

Deux autres salles de classes de l’école «El-Amal», réservées exclusivement aux enfants en bas âge du niveau préparatoire, sont dans le même cas cette année.

Pire encore, pas moins de cinq établissements scolaires du primaire ont été dotés chacun de quelque 18 appareils de climatisation et ceci, depuis plus de deux années, des équipements flambant neuf qui sont inutilisés et entassés dans des remises et greniers dans chacune de ces écoles, loin des regards indiscrets.

Rien, nous dit-on, ne semble éveiller la conscience ni des chefs d’établissements sus cités ni celle des responsables du secteur de l’Education de la wilaya.

L’on a appris que le premier responsable de la wilaya, qui a eu vent le même jour de cette grave défaillance, n’a pas hésité à prendre à bras-le-corps le problème du chauffage des salles de classes, faisant de ce dossier l’une de priorités à inscrire en première place sur son agenda.

La région d’El-Bayadh, qui culmine à plus de 1. 200 mètres d’altitude, est réputée par les rigueurs de son climat qui ne connaît pas de répit et qui s’étale durant plus de six mois et où le thermomètre descend le plus souvent en dessous de zéro.

Rafik M.



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