Mis à mal par les aléas de la nature, intempéries, érosion durant plusieurs siècles, le célèbre ksar de Boussemghoun vient enfin de bénéficier d'une opération dans le cadre de la restauration et de la préservation du patrimoine architectural ancien.
Se faufiler dans les méandres de ce vieux ksar, c'est faire un long voyage dans l'histoire tourmentée de cette citadelle, haut lieu du monde cultuel et culturel dans l'histoire de la région, qui a vu passer sous ses toits Sidi Boussemghoun, Ibn Khadoun et Sidi Ahmed Tidjani qui y implanta sa zaouia.
Ces ksars portant les stigmates de mains malsaines et de faux collectionneurs d'œuvres d'art, vient enfin de faire l'objet d'une attention particulière du ministère de la Culture.
De grands travaux de restauration et de remise à niveau de cet ensemble architectural qui fait incontestablement partie intégrante de l'histoire du pays viennent enfin d'être lancés.
De nombreux chercheurs de la région avaient tiré la sonnette d'alarme pour sauver ce haut lieu de la tarika Tidjania et fort heureusement, l'appel a été entendu.
Le ministère de la Culture vient de débloquer une enveloppe de 221 millions de DA pour la restauration de l'ensemble des murs, toitures et galeries sérieusement affectées par les éléments de la nature.
Cette entreprise de rénovation a été confiée à un organisme public, en l'occurrence l'Office de gestion des biens culturels.
Les autorités locales souhaitent que cet office ne fasse pas cavalier seul, en leur faisant part de l'évolution des travaux engagés en raison du manque de cadres spécialisés dans le domaine du suivi de la restauration du patrimoine culturel.
Photo illustrative de l'article: Ksar Boussemghoun
Hadj Mostefaoui
Posté Le : 08/11/2018
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Hadj Mostefaoui
Source : Le Quotidien d'Oran du jeudi 8 novembre 2018