Durant leur séjour, les invités de la wilaya de Bouira feront découvrir au public bouiri un autre pan du riche patrimoine culturel national. A commencer, pour le premier jour, par le couscous traditionnel de la région d’El Bayadh, servi au public présent dans une grande kheïma installée à proximité de la maison de la culture. Dans le domaine folklorique, la danse populaire sera à l’honneur. Il s’agit bien évidemment de la danse ‘‘yaâlaouie’’ exécutée d’abord par la troupe Nedjma, puis par celle de Labiod Sidi Cheikh. Sur le plan artistique, plus précisément le domaine de la chanson et de la musique, c’est cheb Slimane qui alternera entre les genres, tout en préservant le style local. Du ‘‘mad’h’’, de la musique moderne et du sahraoui. Une autre troupe musicale, composée exclusivement de femmes, sera également présente et entonnera des ‘‘ahazidj’’ accompagnés des danses de la région. Puis, un autre style de chant, en tachelhit, une langue plusieurs fois millénaire, sera également présenté, il s’agit du ‘‘chellali’’. Un style folklorique qui provient de la région berbérophone de Boussamghoun. Outre ces activités que les spectateurs auront à découvrir et à apprécier, les invités de Bouira sont venus avec un large panel d’autres traces séculaires de notre histoire et ses sites préhistoriques, via l’exposition de photos dont celles des gravures rupestres, de défenses d’éléphants et d’empreintes de dinosaures marquées à même le sol, témoignant de l’authenticité d’une région et de ses localités, à l’instar de Mekther et Brizina, où, il y a des milliers, pour ne pas dire des millions d’années, ces animaux et bien d’autres y avaient bel et bien vécu. Notons enfin que lors de la cérémonie d’ouverture, la poétesse bouirie d’expression amazighe, Bougdad Laldja, a été honorée pour ses œuvres et pour son dévouement à la culture ancestrale.
Posté Le : 03/01/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belkacem Mechoub
Source : www.elwatan.com