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Les parents s'inquiètent, les élèvent se débrouillent



Les parents s'inquiètent, les élèvent se débrouillent
A quelques mois des examens de fin d'année, la grève de l'Education se poursuit dans plusieurs établissements scolaires.A quelques mois des examens de fin d'année, la grève de l'Education se poursuit dans plusieurs établissements scolaires.Au stress des résultats et des performances intellectuelles de leurs enfants, les parents s'inquiètent d'une imminente année blanche, vu que plusieurs établissements n'ont pas assuré pour l'heure les examens du deuxième semestre et encore moins les cours. Une situation dramatique à laquelle les parents d'élèves s'insurgent. Pour essayer d'y faire face, chacun à sa propre recette : cours particuliers, anciens cours d'élèves précédents, sites internet spécialisés, et les réseaux sociaux qui viennent au secours des élèves.Pour Nadia. H., femme au foyer dans un village perché sur les montagnes de Djurdjura : « Cette situation est intolérable. Nous sommes les laissés- pourcompte de ce système. Nous n'avons pas les mêmes conditions que les gens de la ville. Pour les urbains il est plus facile d'assurer les cours particuliers à leurs enfants, il en est autrement ici. Pour la plupart des gens l'école est publique et gratuite. Les parents ne pourront pas de toutes les façons assurer des cours payants, ils sont pour la plupart des paysans ou des artisans qui ont à charge plusieurs enfants.Quant à Internet, dans notre village et dans plusieurs autres nous n'avons pas de lignes téléphoniques, alors nos enfants n'ont pas d'Internet pour pouvoir au moins télécharger des cours et des exercices ». Nadia ajoute avec beaucoup de conviction : « Je suis d'accord avec ces enseignants, moi-même j'ai mon aîné qui est enseignant, nous avons au sein de la famille des enseignants qui sont au sud du pays, et qui sont mal rémunérés pour leurs sacrifices, mais d'un autre côté, j'ai aussi un garçon auquel nous devons assurer un avenir. Hormis l'école algérienne publique nous n'avons pas un autre espoir d'y arriver », soulignant par la même occasion :« Si nos enfants ne vont pas à l'école, n'ont pas accès ni à des cours particuliers, ni à Internet, ils peuvent avoir des mauvaises fréquentations, essayer d'occuper leur temps dans un village où il y a pas grand-chose à faire, ni librairie ni bibliothèque. Nous avons peur pour nos enfants ». Quant à Lamia, coiffeuse dans le même village : « J'ai été obligée d'envoyer mon fils chez ma soeur à Tizi-Ouzou, pour lui assurer des cours particuliers et pouvoir se procurer des livres de cours et d'exercicescorrigés. Mais cette situation me gêne beaucoup et cela dure aussi depuis maintenant un mois.C'est comme chaque année la même chose. Je ne peux pas à chaque fois imposer mon enfant à un autre membre de la famille. Il est vrai qu'il est indécent de critiquer une grève, car n'oublions pas que ce sont les mouvements de protestation qui assurent une liberté arrachée et une démocratie majeure, mais d'un autre côté il est intolérable de voir des enseignants - grévistes - assurer des cours de soutien, où chaque week-end et chaque soir des enfants s'acheminent vers des villas, appartement et garages lugubres au lieu d'aller vers les bancs de l'école ».A l'ère de la révolution technologique, les TIC viennent également à la rescousse des élèves, ou des sites spécialisés comme Dirassati, Djelfa Info ou BacFacDz, proposent de nombreux sujets d'examens, exercices, fiches pratiques et cours.Des plateformes variées et riches où chacun trouve ses repères en physique, sciences, mathématiques, langues étrangères, histoire ou géographie. Les réseaux sociaux, particulièrement Facebook, sont devenus le lieu de ces élèves cobayes et souffredouleur de notre système éducatif, où ils se partagent des sujets d'examens et des cours sur les pages et les groupes (ouverts et privés) à l'image de « Bac 2015 : Yes we can », « Bac 2015 », « Bac 2015, langues étrangères », « Bac gestion 2015 »,...Au stress des résultats et des performances intellectuelles de leurs enfants, les parents s'inquiètent d'une imminente année blanche, vu que plusieurs établissements n'ont pas assuré pour l'heure les examens du deuxième semestre et encore moins les cours. Une situation dramatique à laquelle les parents d'élèves s'insurgent. Pour essayer d'y faire face, chacun à sa propre recette : cours particuliers, anciens cours d'élèves précédents, sites internet spécialisés, et les réseaux sociaux qui viennent au secours des élèves.Pour Nadia. H., femme au foyer dans un village perché sur les montagnes de Djurdjura : « Cette situation est intolérable. Nous sommes les laissés- pourcompte de ce système. Nous n'avons pas les mêmes conditions que les gens de la ville. Pour les urbains il est plus facile d'assurer les cours particuliers à leurs enfants, il en est autrement ici. Pour la plupart des gens l'école est publique et gratuite. Les parents ne pourront pas de toutes les façons assurer des cours payants, ils sont pour la plupart des paysans ou des artisans qui ont à charge plusieurs enfants.Quant à Internet, dans notre village et dans plusieurs autres nous n'avons pas de lignes téléphoniques, alors nos enfants n'ont pas d'Internet pour pouvoir au moins télécharger des cours et des exercices ». Nadia ajoute avec beaucoup de conviction : « Je suis d'accord avec ces enseignants, moi-même j'ai mon aîné qui est enseignant, nous avons au sein de la famille des enseignants qui sont au sud du pays, et qui sont mal rémunérés pour leurs sacrifices, mais d'un autre côté, j'ai aussi un garçon auquel nous devons assurer un avenir. Hormis l'école algérienne publique nous n'avons pas un autre espoir d'y arriver », soulignant par la même occasion :« Si nos enfants ne vont pas à l'école, n'ont pas accès ni à des cours particuliers, ni à Internet, ils peuvent avoir des mauvaises fréquentations, essayer d'occuper leur temps dans un village où il y a pas grand-chose à faire, ni librairie ni bibliothèque. Nous avons peur pour nos enfants ». Quant à Lamia, coiffeuse dans le même village : « J'ai été obligée d'envoyer mon fils chez ma soeur à Tizi-Ouzou, pour lui assurer des cours particuliers et pouvoir se procurer des livres de cours et d'exercicescorrigés. Mais cette situation me gêne beaucoup et cela dure aussi depuis maintenant un mois.C'est comme chaque année la même chose. Je ne peux pas à chaque fois imposer mon enfant à un autre membre de la famille. Il est vrai qu'il est indécent de critiquer une grève, car n'oublions pas que ce sont les mouvements de protestation qui assurent une liberté arrachée et une démocratie majeure, mais d'un autre côté il est intolérable de voir des enseignants - grévistes - assurer des cours de soutien, où chaque week-end et chaque soir des enfants s'acheminent vers des villas, appartement et garages lugubres au lieu d'aller vers les bancs de l'école ».A l'ère de la révolution technologique, les TIC viennent également à la rescousse des élèves, ou des sites spécialisés comme Dirassati, Djelfa Info ou BacFacDz, proposent de nombreux sujets d'examens, exercices, fiches pratiques et cours.Des plateformes variées et riches où chacun trouve ses repères en physique, sciences, mathématiques, langues étrangères, histoire ou géographie. Les réseaux sociaux, particulièrement Facebook, sont devenus le lieu de ces élèves cobayes et souffredouleur de notre système éducatif, où ils se partagent des sujets d'examens et des cours sur les pages et les groupes (ouverts et privés) à l'image de « Bac 2015 : Yes we can », « Bac 2015 », « Bac 2015, langues étrangères », « Bac gestion 2015 »,...




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