En matière d'écologie, l'année 2024 a été marquée par deux faits majeurs initiés par le Président Abdelmadjid Tebboune : la mise en œuvre de la nouvelle vision du Barrage vert, en renforçant sa dimension socio-économique, et de la nouvelle conception de la protection de l'environnement centrée sur la qualité de vie du citoyen.En avril dernier, le Président Tebboune a souligné, lors d'une réunion du Conseil des ministres qu'il a présidée, l'impérative réhabilitation du Barrage vert selon un cahier des charges. Il a en outre ordonné la création d'entreprises de jeunes dans le domaine du reboisement, de l'irrigation, de l'entretien et du suivi de l'exploitation. Il est évident que la nouvelle conception du Barrage vert lancée par le Président Tebboune vise à réaliser des objectifs intégrés pour la mise en valeur des terres. La dimension écologique de cette action est étroitement liée à ses dimensions économique et social.
Le président de la République a également enjoint d'inclure les régions de dunes, sites touchés par le phénomène de l'avancée des sables, dans la généralisation des arbres du Barrage vert. La concrétisation du projet du Barrage vert mettra à contribution la direction des services agricoles, en charge de l'ouverture et de la préparation des pistes agricoles, ainsi que de la plantation d'arbres fruitiers, le Haut-commissariat au développement des steppes, en charge de l'ouverture de pistes rurales, de la plantation pastorale et de la préparation du barrage de dérivation.
L'année précédente, en octobre 2023, le Président Tebboune avait donné, à Djelfa, le coup d'envoi du projet de relance du Barrage vert dont la vocation maintenant est de créer de la richesse dans de vastes régions du pays. A cette occasion, l'opération de reboisement a été supervisée par le Président Tebboune, qui y a participé symboliquement en plantant un arbre, aux côtés des éléments de la Conservation des forêts de la wilaya, des Scouts musulmans algériens et des représentants de la société civile.
Le projet de relance du Barrage vert vise à porter sa superficie de 3,7 à 4,7 millions d'hectares dans les zones steppiques à travers 13 wilayas, 183 communes et 1.200 localités. Loin des zones steppiques, la vie dans les villes reste marquée par le malaise urbain en dépit du droit du citoyen à un environnement sain que lui accorde la Constitution. C'est sans doute pour y remédier que le ministère de l'Environnement et de la Qualité de la vie a été créé. Il devra s'attaquer au point noir dans ce domaine : les nuisances sonores, ignorées, voire encouragées, inconsciemment, s'agissant d'activités de loisirs ou de concerts de chants sur la voie publique organisées par les autorités locales. Ainsi, les riverains de la Grande-Poste, à Alger, vivent depuis plus de 25 ans (1999 à ce jour) le calvaire à cause des hauts-parleurs placés à quelques mètres de leurs fenêtres sous des prétextes divers, le plus absurde étant le prétexte « écologique » comme la « journées sans voiture », censées être un moment de calme et de tranquillité et qui est, au contraire, le plus bruyant. Pour quel résultat ? La conscience écologique n'a pas progressé pour autant. Au contraire, des enfants ont grandi et des «anciens» sont partis, avec un enfer sonore dans leurs oreilles, du fait du bruit créé par les hauts- parleurs au milieu de leurs habitations, aggravé par les hurlements des animateurs. Comment œuvrer à promouvoir l'écocitoyenneté par la violation de la loi dans ses dispositions sur les nuisances sonores?? La loi impose une étude d'impact pour les activités bruyantes sur la voie publique et quand ces activités peuvent être substituées par d'autres activités, celles qui sont bruyantes sont interdites. Quelle qualité de vie, et quelle santé aussi, pour le citoyen sur fond de nuisances sonores créées par des hauts-parleurs posés à quelques mètres de sa fenêtre ? La réponse est évidente : les activités de loisirs bruyantes ainsi que les concerts de chants doivent être organisés loin des habitations. L'autre défi qui se pose au ministère de l'Environnement et de la Qualité de la vie est de remettre la propreté à l'honneur dans les villes et villages. La nouvelle loi sur les déchets, si elle est appliquée, contribuera sans doute à éliminer une des sources de la saleté constituée par les déchets jetés n'importe comment, n'importe où et n'importe quand sur la voie publique qui, par endroits, est considérée comme une décharge d'ordures.
Lakhdar A.
Posté Le : 04/01/2025
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rédaction LNR
Source : www.lnr-dz.com