Ecrivain espagnol (Paris 1903-Mexico,1972). Auteur de romans, de pièces de théâtre et de recueils de poèmes. Républicain durant la guerre civile espagnole, s’est vu obligé de se réfugier en France après la victoire des troupes franquistes, est arrêté, interné au camp du Vernet avant d’être transféré à Djelfa dans le Haut Atlas algérien, du 25 décembre 1941 à début juillet 1942, dans le camp de concentration de Djelfa ( sis au quartier de Ain S’Rar, aujourd’hui) où les Autorités françaises déportent tous ceux qu’elles jugent indésirables en métropole.
Devant subir des conditions de réclusion extrêmement dures, Max Aub décide de « rendre compte » de son internement par la poésie. Jour après jour, quand il peut déjouer la vigilance des gardiens, il compose quarante-huit poèmes qu’il réunit dans ce qui constitue ce Diario de Djelfa « journal de Djelfa ». Chronique quotidienne d’une souffrance, cri de révolte et de colère face à l’injustice et l’arbitraire, tout en chantant la terre et les hommes d’Algérie qui lui rappellent sa Valence natale.
Posté Le : 15/02/2007
Posté par : hichem
Source : www.djelfa.org