Nous n'avons jamais cessé de remercier les gens de la Protection civile pour leur disponibilité et leur dévouement. Nous ne cesserons jamais de le faire pour leur bravoure. C'est leur bravoure qui est conjuguée au quotidien et qui nous émeut lorsqu'ils sauvent des vies et des biens.Cette bravoure a pris le pli. Elle ne pourra pas être remise en cause. Si à travers certains pays les sapeurs-pompiers sont volontaires et ne sont mobilisables que lors des grandes catastrophes, lors des incendies en général, en Algérie, ils sont des professionnels et ils sont entraînés pour chaque axe d'intervention. Ils sont en formation et en recyclage permanents. Les dirigeants de ce noble corps font dans l'anticipation et dégagent des programmes de formation spécifiques aux probabilités d'avènement d'une épidémie ou catastrophe. Nous avons assisté et couvert une formation spécifique sur la conduite à tenir en cas d'apparition du virus Ebola. Dieu merci le pays n'a pas été atteint par cette maladie. Mais les agents de la Protection civile sont préparés à toute éventualité. Si le point de non-retour a été atteint, c'est grâce d'abord aux efforts de la direction générale et en particulier à M. Lehbiri, qui a pu convaincre le Trésor public d'équiper en moyens adéquats et modernes d'une part et d'assurer une couverture plus large sur le terrain par l'ouverture de nouvelles unités. Il reste beaucoup à faire pour couvrir tout le territoire national mais la lancée et la dynamique actuelles instaurées vont le permettre. Ce premier jour mars n'est pas comme les précédents; certains agents nouveaux (les bleus), fêtent pour la première fois leur Journée mondiale. Ils sont nombreux à travers le territoire national. D'autres la fêtent pour la dernière fois en milieu actif, ils partiront en retraite. D'autres encore seront à des postes de commandement où ils géreront les affaires des unités et des services. Il y a quelques années on faisait part des bilans des catastrophes par le nombre de cadavres «ramassés» et déposés dans les morgues. Aujourd'hui on comptabilise le nombre de personnes sauvées d'une mort certaine. Les ambulances vieillottes tombaient souvent en panne, et étaient insalubres de par le dégagement des fumées. Aujourd'hui le parc roulant est bien fourni. Les ambulances sont presque toutes médicalisées. Le personnel, qui auparavant n'était même pas remplacé en cas de départ à la retraite, était hyper polyvalent. Aujourd'hui les équipes sont spécialisées. Beaucoup de choses ont changé, dans le bon sens. En ce premier mars 2015, lors de la fête organisée à l'unité centrale de la Protection civile de Djelfa. En dehors de la revue des effectifs salués par le wali et le président de l'APW, il a été organisé une opération de sauvetage et de déblayement lors d'une simulation d'un éboulement et d'une intervention dans une bâtisse. Il a été aussi simulé lors d'une man?uvre un sauvetage lors d'un incendie. Cette occasion a été mise à profit pour remettre des attestations de succès aux 15 journalistes qui ont suivi une formation accélérée de secouristes tout comme les meilleurs secouristes parmi les citoyens et citoyennes formés dans le cadre de l'opération d'un secouriste par famille. Les meilleurs agents ont bénéficié de promotions à des grades supérieurs. En fin de compte, la Protection civile passe du réceptacle impuissant des catastrophes à la position d'anticipation des catastrophes et comptabilise un grand nombre de personnes sauvées au lieu des cadavres ramassés.
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Posté Le : 03/03/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Djilali Harfouche
Source : www.lnr-dz.com