La corruption recule et la bonne gouvernance s'installe

Pour encourager les éleveurs à rester en zones rurales, l'Etat n'hésite pas à mettre les moyens. La wilaya de Djelfa en est l'exemple.Ces derniers temps, les familles sont en effet encouragées à se fixer dans le monde rural. D'ailleurs, si l'on se réfère aux statistiques nationales qui sont très proches de la réalité, on remarquera que la tendance se renverse en faveur des néoruraux. Actuellement un équilibre s'est établit entre les deux milieux, soit 750 000 habitants en milieu urbain et 750 000 habitants en milieu rural. Il y a quelques années il n'y avait presque pas d'habitant en zone rurale. C'est dire si la politique du renouveau rural a donné des résultats probants. A Djelfa bien des blocages et goulots d'étranglement restent à élargir et à déverrouiller. Cette tâche est dévolue à l'actuel wali qui de l'avis général est en train de faire du bon boulot. Les subdivisionnaires qui avec certains chefs de daïra «lèchent» 50 à 100 000 DA pour chaque logement rural et n'y vont pas avec le dos de la cuillère pour l'électrification rurale. Certains imposaient aux agriculteurs et bénéficiaires de logement rural la coquette somme de 20 000 DA pour chaque poteau. Il y en a même parmi ces subdivisionnaires indélicats qui ont bénéficié d'une promotion en tant que directeur de wilaya. Les citoyens étaient et sont en droit de douter. Ils commencent à reprendre confiance avec le nouveau wali. Personne ne sait cela fera irruption. En établissant cette relation directe avec la population et en adoptant cette démarche, les choses commencent à rentrer dans l'ordre. Tout le monde a peur d'être pris en flagrant délit. Ainsi, chacun des intervenants de l'Etat fait montre du meilleur de soi-même. Donc le budget de l'Etat commence à être bien géré. Les citoyens ne sont plus «imposés». Ce sont ces constats que nous sommes obligés de vous faire rapporter pour mieux apprécier les résultats actuels. La bonne gouvernance avec la mise en application de la politique participative en sus de la décentralisation de l'administration et la réalisation des infrastructures de base au plus proche des citoyens, le monde rural connaît une certaine effervescence. Dernièrement nous avons été témoins de la mise sous tension d'une ligne d'électrification rurale dans la commune de Mliliha ou l'Etat a déboursé pour chacun des 54 logements ruraux épars la somme de 138 millions de centimes.