Un atelier national sur "L’état des lieux et l’identification des parties prenantes dans la préservation de la faune sauvage et des aires protégées" a été ouvert, dimanche à Djelfa, avec la participation de nombreux organismes actifs et de chercheurs dans les domaines de la gestion et de protection des espèces sauvages.
L'atelier, inscrit au titre du projet de partenariat entre l’Algérie et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), sous le signe "Renforcement des capacités régionales pour la protection et la gestion durable de la faune sauvage et des aires protégées", se penchera sur "les priorités en matière de protection des espèces sauvages par la création d’aires protégées", ont indiqué les organisateurs.
La primauté en la matière est accordée à la "gestion de la ressource naturelle nationale à l’intérieur des aires protégées où les espèces sauvages ne courent pas de grands risques", a-t-on ajouté de même source, relevant néanmoins que ces "espaces protégés manquent de conditions nécessaires pour la pérennité de ces espèces".
Durant les trois jours que durera l'atelier, les spécialistes auront à débattre également de thèmes liés à "L’amélioration des connaissances sur la faune sauvage, tant sur le plan de leur répartition géographique que leur classification, considérant que les informations disponibles à ce sujet sont dispersées à travers différentes institutions et organismes, et nécessitent un travail collectif pour les fusionner", a-t-on précisé.
L’objectif principal de l'atelier est d’arriver à un "diagnostic général sur l’état des lieux des espèces animales sauvages et des aires protégées en Algérie par, notamment, le recensement des connaissances et des structures en la matière, ainsi que des parties prenantes", a-t-on ajouté.
Les participants s’attelleront, en outre, à identifier tant les insuffisances que les perspectives d’amélioration de la gestion pérenne des aires protégées et de la faune sauvage.
"Cet atelier revêt une importance vitale en ce qu’il permet de mettre en lumière la vie sauvage, tout en offrant un aperçu sur la biodiversité, à un moment où la faune sauvage en Algérie est menacée par divers facteurs, dont la désertification et les changements climatiques", a indiqué à l’APS, le directeur général des forêts, M. Mohamed Seghir Noual, en marge de cette manifestation à laquelle prennent part des représentants du ministère de l’Agriculture et du développement rural, de la Direction générale des forêts et des Parcs naturels nationaux.
M. Noual a fait part, à cet égard, de la mise en place programmée d’un plan qui "déterminera les moyens susceptibles d’assurer une plus grande protection de la faune sauvage et à sa reproduction".
L’Algérie compte huit réserves naturelles, dont le nombre est considéré "insuffisant", sachant que le secteur a été enrichi, en 2011, par une nouvelle loi relative aux réserves naturelles, dont la mise en application permet la création de nouvelles réserves, dont la mission consistera en l’identification de la protection à apporter à chaque espèce animale sauvage.
Cette loi a permis également la mise en place d’une commission chargée d’étudier les propositions de tous les partenaires actifs en la matière.
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Posté Le : 14/05/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: zooalgerie.canalblog.com ; texte: El Moudjahid
Source : elmoudjahid.com du mardi 7 mai 2013