L’Algérie dépose une demande de classification du costume traditionnel de l’est algérien et de genres musicaux algériens auprès de l’UNESCO.
La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a annoncé que le dossier concernant le costume traditionnel de l’est algérien avait été déposé auprès de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Elle accueillera également d’autres dossiers visant à classer différents genres musicaux algériens dans le cadre du patrimoine musical national.
La demande de classification du costume traditionnel de l’est algérien vise à le faire reconnaître en tant que patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Ce costume, riche en couleurs et en motifs, est porté lors de célébrations et d’événements traditionnels dans la région de l’est algérien. Il représente un élément important de l’identité culturelle de la région et témoigne des traditions et du savoir-faire artisanal locaux.
De plus, l’Algérie souhaite également promouvoir et préserver son patrimoine musical. La classification de certains genres musicaux algériens dans le patrimoine musical national permettra de les protéger et de les promouvoir à l’échelle internationale. Le malouf, musique traditionnelle de Constantine, est l’un de ces genres musicaux emblématiques de l’Algérie. Il est caractérisé par l’utilisation d’instruments traditionnels tels que le luth, le violon et le tambourin.
La valorisation du patrimoine culturel et immatériel, une responsabilité partagée
En outre, valoriser le patrimoine culturel et immatériel de l’Algérie est une responsabilité partagée entre le gouvernement, les institutions culturelles et la société dans son ensemble. Il est essentiel de sensibiliser la population à l’importance de préserver et de promouvoir ce patrimoine, tant sur le plan national qu’international. La classification par l’UNESCO est une reconnaissance internationale de la valeur de ces expressions culturelles et permettra de renforcer leur visibilité et leur protection.
Il est à noter que c’est lors d’une rencontre avec les journalistes après avoir présidé l’ouverture officielle du onzième Festival international du malouf à Constantine, Soraya Mouloudji a souligné l’importance de préserver les différentes expressions musicales algériennes et a considéré cela comme un devoir.
Elle a mentionné que, après six ans d’arrêt, « l’événement revient cette année pour animer la scène culturelle de Constantine », sous le thème « Le malouf, forteresse de Constantine et son éternelle école ». La ministre a ajouté que l’une des objectifs de l’organisation de ce festival est de « transmettre cet héritage musical ancestral aux jeunes générations », soulignant que le ministère de la Culture et des Arts vise, à travers cet événement, à « redonner sa valeur et valoriser le patrimoine culturel, matériel et immatériel ».
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Posté Le : 21/07/2023
Posté par : patrimoinealgerie
Ecrit par : Par Ania Boumaza
Source : algerie360.com