La relance de l’accord de jumelage entre les municipalités de Constantine et Grenoble (France) a, encore une fois, resurgi à la faveur d’un entretien entre le consul général de France, Patrick Poinsot, et le wali, Kamel Abbas.
Le diplomate français, en poste à Annaba, a effectué le déplacement à Constantine, le 2 novembre en cours, pour une visite de courtoisie au nouveau chef de l’exécutif de la capitale de l’Est, selon un communiqué émanant des services de la communication de la wilaya.
Durant les échanges entre les deux responsables, les possibilités de renforcement de la coopération dans divers secteurs, ainsi que les éventuelles opportunités d’investissement dans la wilaya ont été abordées, selon le même document.
C’est ainsi que l’accord de jumelage a été remis sur la table, notamment dans ses volets gestion des déchets ménagers, environnement, mouvement associatif et enseignement supérieur.
L’année dernière, c’était l’ambassadeur de France à Alger, Bernard Emié, qui a ressuscité cet accord. Lors de la célébration de l’armistice du 11 Novembre 1918, le représentant de la mission diplomatique s’est entretenu à ce sujet avec l’ex-wali, Hocine Ouadah, et le maire de la ville des Ponts, Mohamed Rira.
«J’ai eu des discussions avec le wali et nous avons abordé, entre autres questions, celle de relancer l’accord de jumelage entre Constantine et Grenoble», a annoncé Bernard Emié lors d’une conférence de presse, tenue à l’Institut français de Constantine (IFC) au lendemain des célébrations.
Et de poursuivre: «Le fait d’avoir comme interlocuteur dans ce dossier un nouveau maire a, peut-être, été une motivation supplémentaire pour ressusciter l’accord de jumelage entre les deux villes.»
Une année après, aucun signe d’une quelconque relance ne s’est fait sentir et le partenariat en question demeure au point mort.
Serait-ce là une simple déclaration d’intention ou une réelle synergie de redynamisation?
Pour rappel, cet accord, qui a suscité beaucoup d’optimisme a aussi fait couler beaucoup d’encre depuis qu’il a été scellé il y a plus de seize ans. Le premier protocole d’accord a été signé en novembre 1999 à Constantine, renforcé par un accord de coopération décentralisée, en 2002. Le bilan de ce partenariat reste des plus mitigés et la dynamique d’échanges n’a pas atteint sa vitesse de croisière. La matérialisation de certains projets s’est articulée autour de trois principaux volets d´intervention, à savoir la coopération technique entre les deux villes et les jumelages en rapport avec le domaine socioculturel et entre les différentes institutions, telles que la cour de justice, le centre hospitalo-universitaire et l’université.
Naïma Djekhar
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Posté Le : 05/11/2016
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: micheldestot.fr ; texte: Naïma Djekhar
Source : elwatan.com du samedi 5 novembre 2016