La perdrix gambra dans la ville de Constantine
En cette matinée du lundi 2 avril 2012, alors que je récupérai des pierres pour la construction de murets autour des arbres du jardin des "Robiniers" qui devient le jardin des "Dardars" (frêne) depuis les dernières intempéries, dans le bois du Mansourah, mon attention a été attirée par la présence d'une perdrix gambra (Alectoris barbara) posée sur un mur, en lisière de la partie déboisée.
Cette observation est la première du genre à Constantine ville.
Aussi, j'ai voulu immortaliser cet événement par cet écrit, au profit des ornithologues, naturalistes...
De cette découverte inouïe, je sollicite de mon ex- collègue et ami, Aïssa Filali, de nous rédiger un article sur les oiseaux qu'il a observé au bois du Mansourah, avant sa défiguration par le projet du pont géant.
On peut citer le merle noir, le pigeon ramier, la mésange bleue, le pic vert, la tourterelle des bois, le faucon crècerelle et comme mammifère volant, la chauve souris...et la liste est encore longue pour cet espace boisé, qui se réduit malheureusement.
Par le passé, il y avait même le chardonneret "Moknine" que notre ami Saïd Bensouici du pont de Hachouche, au cours de son adolescence, capturait avec les brins de diss englués, au niveau de Aïn Berda jouxtant le lycée Hihi El Mekki, qui ne coule plus aujourd'hui.
Par Abdelouahab Karaali
Karaali Abdelouahab - La sentinelle de l'environnement - Constantine, Algérie
31/10/2012 - 44843
Vendredi matin du 19 octobre 2012, il a été observé cinq (5) perdrix gambra derrière le mur du jardin des "Dardars". A mon approche, elles ont pris leur envol. Depuis, le déboisement de la forêt du Mansourah, cette espèce est plus présente dans ce milieu, car elle aime les espaces dénudées et claires...
Karaali Abdelouahab - La sentinelle de l'environnement - Constantine, Algérie
28/10/2012 - 44294
Hier, lundi 30 avril 2012, à 15h 30, une véritable surprise, deux perdrix dans le jardin des "Dardars" entrain de rechercher de quoi se nourrir, loin des regards des humains. A ma présence, elles ne s'envolèrent pas et se mirent dans les grandes herbes. J'ai eu beaucoup de plaisir à les observer. Mais en s'approchant de plus près, elles prirent leur envol. Le jardin des "Dardars" devient un lieu de repli et de gagnage pour plusieurs espèces d'oiseaux.
Karaali Abdelouahab - Constantine, Algérie
01/05/2012 - 31474
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Posté Le : 02/04/2012
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Michel Aymerich, 2007
Source : geres-asso.org