Ibn Ziad (Constantine) - C’était en 2013, naissance de quatre (04) hyènes rayées à El Anab

En février, Abdelmalek qui faisait paître ses moutons, observa quatre petites créatures avec des rayures au niveau de « El Atiba » à El Anab. Il informa Redouane de cette observation étrange.

Depuis cette information, notre ami Redouane se mit de la partie pour élucider cette étrange observation durant une période de quatre mois et demi, sans résultat.

Mais avec des indications de bergers et de traces sur le terrain, le dirigèrent vers la grotte de « Settara » à Djenane N’Chem en amont d’El Anab. Delà, avec des sorties fréquentes, il eut à observer trois petites créatures au lieu de quatre à l’aide d’une paire de jumelles à la mi-mai 2013. De par la caractéristique de leur pelage, il les identifia comme des hyènes rayées.

Depuis cette observation, Redouane essaya de les suivre de jour comme de nuit pour pouvoir les photographier et séquences vidéo. Pour cela, il a dû attendre le dimanche 16 juin 2013 pour la concrétisation de son rêve. Il se déplaça avec un ami à 12h00 vers la grotte « Settara », le lieu était désert avec un temps très chaud. Son ami épiait l’entrée de la grotte à 200 m de celle-ci et Redouane au dessus. A 12h30 environ, son ami lui signala de la main la sortie des jeunes hyènes et Redouane en profita pour les photographier et séquences en vidéo.

Depuis, plusieurs observations de ces jeunes dans cette grotte. En juillet, Redouane, s’approchant de l’entrée de la grotte, il remarqua la présence d’un petit crâne, ossement seulement avec quelques poils et il conclura que c’était les restes du quatrième hyène, porté manquant dans ses observations.

En septembre 2013, un grand orage éclata à El Anab et la grotte de « Settara » fût inondée et les jeunes n’ont pas été observés dans ce refuge. Ils ont été observés dans une autre grotte, loin de celle de « Settara » à plus de 100m, mais de suivi plus difficile. Depuis, plus aucune observation, sauf les traces fraîches sur le sol.

Quand aux parents, ils sont observés furtivement la nuit lors de leur déplacement pour se nourrir de volailles jetés par les propriétaires de poulaillers nombreux dans la région et aussi à la présence grâce à l’aboiement des chiens.

Aussi, la présence de l’hyène rayée près de la localité d’El Anab est favorisée par les nombreux poulaillers de la région qui rejettent leur mortalité dans la nature et cet animal est là pour désinfecter le milieu, un charognard utile que l’on doit protéger.


Photo : Belmourès Redouane nous montrons la grotte de « Settara », un des refuges des jeunes hyènes. Photo prise le samedi 14 février par A. Boutamina


Par Karaali Abdelouahab
Constantine, le mercredi 18 février 2015