Constantine - Revue de Presse

Etat des lieux et réajustement des formations





Créer des espaces de concertation, installer une interactivité dynamique, dresser un état des lieux des cursus de français en milieu universitaire, et ce à travers une évaluation exhaustive qui se veut la plus objective possible, présenter les plans d’action dans le court et le moyen terme, harmoniser les approches et méthodes pédagogiques et tenter de mutualiser les moyens existants au niveau des universités et centres universitaires du pays, c’est le challenge que se lancent 40 chefs de département de français et littérature française, réunis hier à Constantine sous le pilotage de Abderahmane Bouhenna, sous-directeur de l’évaluation et du suivi pédagogique au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS).
Dans ce contexte, 18 d’entre eux, représentant les centres universitaires de l’Est, -11 la région du Centre et 11 la région de l’Ouest. Première du genre jamais organisée dans la ville des Ponts, cette rencontre se tient sous le signe de la transparence et loin de tout discours démagogique, a tenu d’emblée à souligner le représentant du MESRS, qui dit accorder une importance capitale à ce concile; c’est pour lui un peu le banc d’essai, dont sa tutelle attend des retombées positives. Les ambitions affichées par le MESRS, ajoute celui-ci, est de placer tous les départements sous la même bannière pédagogique afin que puissent évoluer sereinement enseignants et étudiants, qu’ils soient de l’Est, de l’Ouest ou du Centre. Pour ce haut cadre rompu aux débats d’idées contradictoires, la séance plénière a été l’occasion idoine de préciser les objectifs tracés par le premier responsable du secteur. Il n’en a pas moins insisté sur l’importance accordée en haut lieu aux ateliers de travail instaurés autour des différents points inscrits à l’ordre du jour. Djamel Boukezata, sous-directeur des sciences humaines et des lettres au MESRS, se félicitera, pour sa part, de l’opportunité d’une telle rencontre qualifiée, par ailleurs, de processus d’innovation, réellement en mesure de résoudre les problèmes répertoriés. C’est pourquoi, il faut garantir à tout prix la pérennité de ce type de rencontres, estiment de leur côté les chefs de département, convaincus que leur expérience et la diversité de leur vécu professionnel sont autant d’atouts en mesure d’aboutir à un ajustement des formations et à une adéquation entre les attentes des étudiants et ce que leur offre l’université.       


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