Le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, M. Smaïl Mimoun, procédera
aujourd'hui à l'ouverture officielle du premier Salon national de la
dinanderie, qui se tiendra à la salle omnisports de la nouvelle ville Ali
Mendjeli, avec la participation d'une soixantaine d'artisans dinandiers
représentants 11 wilayas. Parmi celles-ci, ont peut citer celles d'Alger,
Skikda, El-Tarf, Oum El-Bouaghi, Mila et bien sûr Constantine.
Contacté hier, M. Gheddab Noureddine,
président de la Chambre des arts et des métiers de Constantine, a expliqué que
cette première édition du salon national de la dinanderie revêt un cachet
particulier et « sera marquée par l'application du nouveau système de
production locale (SPL) élaboré en 2008 par le ministère du Tourisme et qui
concerne uniquement la dinanderie.
Entre autres, l'objectif du SPL
tend à rassembler tous les artisans dinandiers du pays pour pouvoir les
identifier et leur fournir la matière première indispensable à leur survie.
C'est une sorte de structure de solidarité qui vise des achats groupés du
cuivre dans le but d'agir sur la baisse du prix, qui ont découragé la plupart
des artisans par leur cherté. Et dans ce cadre, même les artisans activant dans
l'informel ont été invités à participer au salon ».
Le second axe de ce salon sera
représenté par la mise sur pied d'une quinzaine d'ateliers concernant
différents métiers de l'artisanat (dinanderie, poterie, habit traditionnel,
céramique, etc.) dans lesquels seront reçus les élèves des différents paliers
de l'enseignement et de la formation professionnels afin de les sensibiliser
aux métiers de l'artisanat traditionnel.
Toujours selon ce responsable,
les fournisseurs constantinois de matière première, qui alimentent même des
marchés à l'étranger, seront également présents dans ce salon. Le président de
la CAM nous a confié aussi qu'il compte profiter de cette opportunité pour
relancer le problème des locaux dont souffre la corporation des dinandiers de
Constantine, ce qui entrave son envol, et notamment la concrétisation de la
promesse de l'ancien wali au sujet de la création d'un village touristique dans
lequel les dinandiers occuperont une place prépondérante.
Nous, nous pourrions nous
contenter d'un boulevard ou d'un quartier des dinandiers pour abriter les 300
dinandiers de la ville, dont une centaine seulement active dans la légalité. Et
nous préférons que ce centre qui les rassemblera tous soit érigé au cÅ“ur de
Constantine, par exemple dans le quartier du Bardo, au lieu même où activent
aujourd'hui, à l'étroit, de nombreux dinandiers qui s'accrochent encore à leur
métier », a souhaité M. Gheddab.
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Posté Le : 07/11/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Mallem
Source : www.lequotidien-oran.com