Constantine - Espaces verts, plantations d'alignement

Didouche Mourad (Constantine) - Déficit d’espaces verts: La population étouffe



Didouche Mourad (Constantine) - Déficit d’espaces verts: La population étouffe


Bien que la commune de Didouche Mourad soit entourée par une campagne dense et florissante, la surface habitée manque cruellement d’espaces verts.

Théoriquement, plus de 15 sites sont prévus pour la détente, mais en réalité, les habitants de la commune ressentent un étouffement grandissant.

«Nous n’avons pas où respirer, mes enfants passent leur bac, j’aurais aimé qu’il y ait un jardin où ils pourraient respirer un peu, voir leurs amis et se débarrasser de la pression accumulée durant l’année», s’est plaint un habitant du centre-ville.

Ces espaces hypothétiques sont non aménagés, abandonnés, ou non suivis et au final les seuls espaces verts qui pourraient porter ce nom se résument à 3 ou 4. Et malgré leur éloignement par rapport au centre-ville, ils sont une destination pour tous les habitants de la commune qui s’y déplacent, tant le besoin d’espaces de détente est énorme.

«J’habite au centre du village, je n’ai pas d’endroit où emmener mes enfants jouer. Je fais plus d’un kilomètre pour leur offrir une heure de détente», nous a confié une mère de famille.

Entendant la question posée à sa mère, un adolescent d’une quinzaine d’années réplique: «Tout est gris à Didouche, moi je ne vois pas où est le vert. Pour aller courir avec mes amis, je suis forcé de partir aux champs de blé».

Sa mère rétorque: «et ça me fait peur, il pourrait y avoir des agressions.»

Mais ces endroits ne sont pas protégés, les habitants de la cité du 5 Juillet 1962 se plaignent des chiens errants qui envahissent le terrain vert.

«Nos enfants n’osent plus sortir de peur de croiser les chiens errants, et nous les adultes, on se munit de pierres par peur de se faire attaquer. Nous nous sommes plaints à la police, mais rien n’a été fait», dira une mère de famille.

Le plus étonnant c’est que le centre de la commune dispose depuis plus d’une vingtaine d’années d’un jardin public, situé sur l’artère principale Larbi Ben Mhidi, mais le jardin a été boudé par les habitants tant son état était dégradé. Voulant le réhabiliter, des travaux ont été engagés par la commune depuis trois ans. Les travaux semblent finis, mais le jardin est toujours fermé.

Intissar Bendjabellah


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