Les interventions de la Protection civile ont été nombreuses lors de ces deux derniers jours de fortes précipitations.
Selon la cellule de communication de ce corps d'intervention, les équipes de secours ont dû intervenir suite principalement à des infiltrations d'eau de pluies dans des maisons et dans des établissements officiels, qui n'ont entraîné pour l'instant, fort heureusement, ni dégâts matériels ni humains. Ainsi, les interventions ont concerné la mosquée Emir Abdelkader, la polyclinique de Hamma Bouziane et des maisons à l'avenue Belkacem Tatache, au centre-ville, et d'autres au quartier de Sidi Mabrouk inférieur.
Dans tous ces cas, souligne-t-on à la cellule de communication de la protection civile, les raisons ont pour origine l'état des avaloirs qui se trouvent bouchés et obstrués.
Il est affirmé qu'il n'a été enregistré aucun dégât ni matériel ni humain et d'ajouter qu'il en est de même pour ce qui concerne la dernière intervention qui a concerné la chute d'un arbre sur une masure dans un bidonville à la cité d'El Gammas.
Les importantes précipitations de pluie des dernières 48 heures ont dévoilé la situation catastrophique des routes, rues et ruelles de la ville du vieux rocher, dont l'état des avaloirs bouchés a participé pour une grande part dans ce scénario chaotique et ce, malgré les milliards investis.
Ainsi, plusieurs carrefours de la ville, routes nationales et chemins de wilaya ont été transformés en de véritables marécages, à l'instar du pont de Sidi Rached et de celui de Bab El-Kantara où les eaux se sont accumulées en grande quantité, rendant le trafic difficile et provoquant des chaînes de voitures qui avançaient pratiquement pare-chocs contre pare-chocs.
Les automobilistes n'arrêtaient pas de pester, car les distances qu'ils parcouraient auparavant en 10 à 15 minutes ont nécessité alors trois quarts d'heure à une heure.
Ces précipitations ont eu également pour effet de créer des points noirs là où il n'en existait pas, qui se sont ainsi ajoutés à ceux déjà connus du fait des dégradations avancées de la chaussée et des grands chantiers existants ici et là dans l'agglomération.
Et dans ce cadre, on peut citer les points de pentes situées dans les zones basses accumulant les eaux et se transformant à chaque hiver en de grandes mares et piscines à ciel ouvert.
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Posté Le : 16/11/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: algerienews.info ; texte: A.El Abci
Source : Le Quotidien d'Oran du jeudi 14 novembre 2013