Constantine - Vers la généralisation des bacs à ordures enfouis sous terre

Selon l'information communiquée, hier, à travers les ondes de la radio régionale de Constantine par le président de l'APC de Constantine, M. Rihani, l'opération de collecte des ordures et déchets ménagers va connaître une avancée sensible grâce à la nouvelle méthode de collecte au moyen de bacs enfouis sous terre.

Cette méthode, qui favorise l'hygiène et la protection de l'environnement, est en passe d'être adoptée par la commune pour la généraliser à tous les quartiers de la ville. Elle pourrait, du même coup, être adoptée par les onze autres communes de la wilaya.

Le président de l'APC a révélé, hier, que l'expérience, qui a été lancée dans ce cadre dernièrement par sa commune au niveau de la cité Daksi Abdesselem, s'est avérée très concluante à tous les niveaux au point que la municipalité vient de l'inscrire dans son programme quinquennal de développement du procédé.

«C'est un procédé tout à fait nouveau, a expliqué le maire. Il est réalisé au moyen de bacs enfouis sous terre qui comportent un système de fermeture automatique hermétique qui entre en fonctionnement à chaque opération de déversement d'ordures et déchets par les citoyens. Ensuite, le bac enfoui est remonté par un système automatique de suspension hydraulique afin de déverser son contenu dans les camions de ramassage. Et le bac, par le même système, est ensuite renfoui sous terre».

M. Rihani a affirmé ensuite que ce système a été installé et suivi par la direction de l'urbanisme de l'APC agissant en collaboration avec l'entreprise communale chargée de l'assainissement. Son utilisation est facile car les opérateurs ont prévu des signalisations indiquant au citoyen l'endroit par lequel il devra déverser les déchets.

Commentant cette information, des citoyens se sont demandés comment l'APC va procéder pour installer ces bacs dans les quartiers à forte densité urbaine, comme ceux du centre-ville où la forte concentration offre peu d'espaces.

«Voyez aujourd'hui la rue Ben M'hidi, par exemple, où, faute de bacs, les ordures sont déversées sur la chaussée même et écrasées sous les pneus des véhicules. Qu'en sera-t-il alors des ruelles de la vieille ville où la pénétration des véhicules de ramassage est quasi impossible?»

Pour essayer de trouver des réponses à ces questions, nous avons essayé, hier après-midi, de contacter le maire. Mais ce dernier était fort occupé par le lancement de diverses activités organisées dans ses murs.

Au niveau de la cellule de communication de l'APC, on nous répondit que personne n'était au courant des déclarations du maire à ce propos.