Constantine - Arabo-musulmans

Constantine - Nouvel ouvrage sur les richesses de la vieille ville



Constantine - Nouvel ouvrage sur les richesses de la vieille ville




CONSTANTINE - "Les richesses secrètes de la vieille ville de Constantine", un nouvel ouvrage dédié à cette cité bimillénaire, écrit mais jamais édité du vivant de son auteure, Jeanne Karaali-Thibault, sera sur les étals dès samedi prochain, a indiqué mardi le beau-fils de l’écrivaine.

Ce livre d’une ancienne professeure à l’annexe de l’école des beaux-arts de Constantine sera mis "pour la première fois en vente" samedi prochain en marge d’une exposition artistique collective prévue au Théâtre régional de Constantine, a précisé Abdelouahab Karaali dans un point de presse organisé au musée Cirta.

Il s’agit, a-t-il souligné, d’un "recueil reprenant avec un luxe de détails une étude réalisée par l’auteure entre 1973 et 1983 sur les maisons de la médina de Constantine et leurs décors architecturaux, aidée en cela par ses élèves de l’annexe de l’école des beaux-arts, passionnés par les richesses que recèle la ville".

L’ouvrage pourrait constituer une référence pour les chercheurs, les enseignants, les étudiants et même le profane, a encore affirmé M. Karaali, ajoutant que le but poursuivi par l’édition de ce livre témoignage est de "sensibiliser le lecteur sur les chefs-d’œuvre oubliés ou méconnus de la cité du Vieux Rocher".

Jeanne Karaali-Thibault, née le 18 janvier 1915 en France où elle avait rencontré et épousé un algérien, avant de rentrer, en août 1961, à Constantine, avait fait sienne la cause algérienne en participant, aux côtés d’algériens, aux grandes manifestations populaires favorables à l’indépendance du pays.

Dès le recouvrement de la souveraineté nationale, Mme Karaali-Thibault avait fait partie des tout premiers enseignants de l’annexe des beaux-arts de Constantine, ouverte au musée Gustave Mercier, devenu aujourd’hui musée national Cirta.

Elle s’était beaucoup investie dans la formation de jeunes algériens épris de beaux-arts avant de regagner, en 1994, sa ville natale, Reims (France), pour se soigner, mais sans jamais rompre ses attaches avec Constantine jusqu’à sa mort, en 1998.


Agence Presse Service (APS) en date du mardi 28 novembre 2012



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