Constantine - La saison de tous les dangers "incendies de récolte..."

82 hectares de blés tendre et dur ainsi que 800 arbres fruitiers ont été ravagés avant-hier par plusieurs feux qui ont pris en plusieurs endroits de la wilaya de Constantine, en raison, essentiellement, de la canicule, le mercure ayant frôlé les 42 degrés Celsius, a-t-on appris hier de la Protection civile.

Le chef de service «prévention» de ce corps constitué, le capitaine Lagraa, qui s'exprimait en marge d'une journée d'information et de sensibilisation sur les dangers liés à la saison estivale, organisée au centre avancé «Boumaaza Bachir», situé au centre-ville, a insisté notamment sur les risques des accidents de la route, de la mer et les retenues collinaires, les intoxications alimentaires et les feux de forêt et de récoltes.

Ainsi et concernant les détails de ce dernier volet, il soulignera qu'en considération de la forte chaleur de ce mardi 26 juin, il a été enregistré la destruction de 51 hectares de blés tendre et dur dans la commune de Aïn Abid et de Aïn S'mara, de 30 autres hectares de céréales et de 800 arbres fruitiers dans la commune de Hamma Bouziane.

Ces dégâts s'ajoutent aux 92 hectares détruits par l'incendie survenu juste la veille, soit le lundi dernier, dans la région de Gatar El-Aïch près de la ville d'El-Khroub.

Dans le registre des accidents de la circulation et selon toujours notre interlocuteur, une étude comparative portant sur les cinq premiers mois de 2014 par rapport à la même période de 2013 montre une augmentation de près de 29% du nombre d'accidents (soit 960 contre 746 accidents), une hausse du nombre de blessés de près de 20% (1.188 contre 1.007) et une réduction d'un peu plus de 6% pour les décès (32 contre 30).

Cependant, fera-t-il remarquer, cette baisse ne reflète pas la tendance observée depuis 2009, dont les statistiques indiquent plutôt une «explosion» du nombre de morts sur les routes de la wilaya.

En effet, lors de cet intervalle de temps, les cas de décès dans les accidents de circulation ont grimpé fortement, de 46 cas enregistrés à cette date de référence à 72 cas en 2013, en passant par 56 en 2010, 59 en 2011 et 54 en 2012.

Et de rappeler enfin, que l'une des deux personnes sauvées lundi dernier par les sapeurs-pompiers d'une noyade certaine dans une retenue collinaire située à Aïn Abid, a finalement rendu l'âme à la polyclinique de cette ville après son admission.