Les dernières analyses commandées par la direction des services agricoles à des laboratoires spécialisés ont montrés que les eaux du Rhumel sont polluées en plusieurs endroits et donc non propres à l'irrigation de tous produits de quelque nature que ce soit, selon le premier responsable des services en question, Y. Ghédiri.
Celui-ci indique dans ce cadre que toute irrigation à partir de ces eaux est strictement interdite pour les maraîchers, comme pour les autres agriculteurs. Et que tout contrevenant à cette mesure qui demeure donc en vigueur, malgré les demandes répétées en faveur d'une levée de cette interdiction de la part de professionnels et d'associations du secteur.
«A la suite de ces demandes, nous avons effectués des prélèvement en différents endroits du Rhumel, de oued Boumerzoug et de oued Smedou. Le résultat des analyses a été sans appel. Il s'agit en effet d'eaux qui sont polluées et par conséquent non valable, dans tous les cas de figure, pour une irrigation de tous les produits agricoles. En considération de ces résultats et aussi en raison du manque de ressources en eau et du déficit enregistré en matière de précipitation la saison écoulée, les services agricoles ont encouragé l'adoption de techniques modernes dans l'irrigation d'appoint et l'initiation des agriculteurs à ces techniques dans le but de rationaliser la consommation».
Le DSA explique, dans ce sillage, qu'«en dépit du déficit hydrique et du peu de précipitations, nous sommes parvenus à irriguer pas moins de 3.500 hectares l'année précédente. Bien sûr à partir des retenues collinaires et autres points d'eau, grâce à une utilisation rationnelle de la ressource».
«Mais aussi, dira-t-il, grâce à l'encouragement de l'adoption en matière d'irrigation d'appoint, ou d'irrigation en général, du système économiseur d'eau avec le souci de la promotion de la culture de l'économie de cette ressource vitale auprès des agriculteurs».
L'importance que revêt cette culture consiste en la préservation de la ressource d'une part, et à donner au produit agricole juste la quantité d'eau nécessaire à son développement.
Photo: L'Oued Rhumel ainsi que ses affluents Oued Boumerzoug, Oued Smendou..., pollués, impropres à l'irrigation
A.El Abci
Posté Le : 14/01/2018
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : A.El Abci
Source : Le Quotidien d'Oran du dimanche 14 janvier 2018