Constantine - BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS

Constantine - Après les derniers éboulements: Des dispositifs pour sécuriser la route de la corniche



Constantine - Après les derniers éboulements:  Des dispositifs pour sécuriser la route de la corniche




La route de la Corniche, entre Constantine et Hamma Bouziane, de plus en plus fréquentée — depuis que les poids lourds sont interdits d’emprunter la descente d’El Ménia —, est devenue particulièrement périlleuse en raison des grosses pierres qui déboulent des énormes falaises qui la surplombent.

Celles-ci percutent violemment la route, emportant par endroits une partie du parapet avant de finir dans le précipice, comme cela s’est produit il y a deux jours. Devant ce danger permanent qui menace les piétons et les automobilistes, la direction des travaux publics (DTP) a passé, nous l’a affirmé, hier, un de ses techniciens, plusieurs dispositifs en revue: mur de soutènement, filet ou carrément libération, après repérage, des blocs qui risquent de se détacher de leur base branlante au moyen de faibles charges explosives.

«Si cette dernière option est retenue, il y aura tout un protocole à respecter pour écarter tout danger pour les véhicules et les piétons», nous a-t-on précisé.

Interrogé sur les causes de ces éboulements, notre interlocuteur explique qu’«ils sont dus à un phénomène de gélification. Les eaux de pluie infiltrées dans le substrat rocheux gèlent par basses températures et font éclater la roche, laquelle finit par se détacher au bout de quelques années et rouler vers le ravin. Dans leur course, il arrive que ces pierres de tous calibres s’écrasent sur la route de la corniche».

Sur un parcours long de 3 km, les usagers appréhendent un éboulement à chaque passage. Les chutes de pierres de gros calibre et de rochers sont d’ailleurs fréquentes. L’éboulement qui s’est produit il y a deux jours a d’abord été précédé par une petite pluie de pierres, assurent des témoins oculaires. C’est un miracle si l’on ne déplore pas de dommages matériels ou corporels.

Notre interlocuteur nous a informés, en outre, que la DTP a chargé un bureau d’études pour une expertise globale de la région afin de déterminer les causes exactes du phénomène et agir en conséquence.

F. Raoui



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