Constantine - PATRIMOINE

“Cherbet”, une boisson de Blida : Une place privilégiée sur la meïda du ftour.



“Cherbet”, une boisson de Blida : Une place privilégiée sur la meïda du ftour.


Constantine, “Cherbet”, une boisson de Blida : Une place privilégiée sur la meïda du ftour.

“Cherbet”, cette boisson de Blida, a fait une entrée fraccassante dans les ruelles commerçantes et les marchés du centre-ville de Constantine durant ce Ramadhan, provoquant moult attroupements.

Conditionné sur place dans des sachets en plastique, ce breuvage suscite un engouement certain chez les jeûneurs de la ville du Vieux Rocher qui, la soif aidant, jouent des coudes pour se faire servir.
Cette boisson “intruse” a réussi à se frayer un chemin pour trôner sur les meïdas du ftour à Constantine, comme l’avaient fait depuis plusieurs années le qalb Ellouz el Assimi et la Zlabia de Boufarik, dont les commerces sont légion durant le Ramadhan, rapporte l’APS.
La canicule qui sévit cet été dope la demande sur ce rafraîchissement, dont les vendeurs sont carrément “assiégés” par une foule de consommateurs qui ne pensent qu’à étancher leur soif après une rude et ardente journée de jeûne.
La “cherbette” de Blida, préparée suivant un dosage savant d’eau, de jus de citron et d’eau de rose, a “un goût exquis”, assure Zinedine (30 ans) rencontré en train de faire la queue devant un vendeur.
“A la vérité, c’est une découverte pour moi durant ce Ramadhan”, affirme-t-il, ajoutant que c’est un jus vitalisant d’une saveur remarquable qui rafraîchit et permet de faire l’économie des autres boissons gazéifiées.
L’engouement que suscite ce “nectar” venu, dit-on, tout droit de La Mitidja, a poussé nombre de commerçants à se spécialiser dans sa fabrication, question de tirer un maximum de profit.
De larges banderoles placées au-dessus des étals vantent “l’authentique cherbette de Boufarik”, ce qui reste, bien évidemment, à démontrer.
Malgré l’attrait exercé par cette boisson, certains consommateurs prudents parviennent à brider leur envie devant les risques liés aux conditions d’exposition et de vente du breuvage.
C’est le cas de Mme Linda B., médecin de son état, qui relève que cette cherbette est peut-être succulente mais les conditions de sa vente en plein air et sous les rayons de soleil la rendent dangereuse.
Elle signale également l’impossibilité d’effectuer la traçabilité de sa fabrication ce qui doit inciter les gens à s’abstenir de la consommer. Ce médecin persiste et signe, même si certains commerçants futés, au fait de ces craintes, tentent de convaincre les clients en proposant leurs produits bien au frais et en dressant des parasols pour les mettre à l’ombre.



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