En 1845, un grand chef de tribu de la région constantinoise, vaincu et soumis par la France, Sidi Ali Ba Ahmed (Ali Ben Ahmed) est en visite officielle à Paris avec d’autres dignitaires. Il commande au jeune Théodore Chassériau un portrait. Ce tableau, Ali Ben-Hamet, Khalifat de Constantine, chef des Haractas, suivi de son escorte, 1845, fera grand bruit au Salon de peinture et de sculpture parisien, et signera l’entrée du jeune Théodore Chassériau dans le cercle des Orientalistes. Sidi Ali Ben Ahmed en profite pour inviter le jeune peintre chez lui à Constantine. Les récits de l’époque sur l’Algérie sont alors romantiques et pleins d’aventures (Gérard de Nerval, Théophile Gautier) et les tableaux d’Eugène Delacroix font rêver. Chassériau veut, lui aussi, voir l’Afrique et l’Orient réunis. Pourtant, à cette période, la lutte et la guerre sont impitoyables entre le maréchal Bugeaud et l’émir Abdelkader et les enfumades de la Dahra font scandale. Chassériau décide quand même de partir, l’année d’après, en 1846.
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Posté Le : 24/06/2021
Posté par : aprincess
Source : https://babzman.com/que-raconte-loeuvre-orientaliste-deux-juives-a-alger-de-theodore-chasseriau/