Trois morts et deux blessés dans deux accidents de la route

La saison estivale est réputée par le nombre considérable des accidents de la route sur le littoral de Chlef. Il ne se passe pas un week-end sans qu'on enregistre au moins un accident corporel ou mortel.Le plus souvent c'est les RN11 et 19 qui sont le fief de ces drames routiers. En effet, vendredi dernier aux environs de 19h15, un motocycliste a percuté mortellement une fillette au lieu-dit oued El-Guesseb sur la RN11 à l'ouest de la ville de Ténès. La victime a été surprise par un scooter à grande vitesse alors qu'elle s'apprêtait à traverser la chaussée. Le motocycliste et son compagnon ont pris la fuite vers une destination inconnue. Dépêchés sur les lieux, les éléments de la Protection civile ont transporté la dépouille de la petite fillette vers la morgue de l'établissement public hospitalier EPH Zighou-Youcef de Ténès. Les éléments de la Gendarmerie nationale relevant de la brigade territoriale de Ténès ont diligenté une enquête afin de déterminer les les circonstances de ce drame et arrêter les auteurs. Le lendemain soit samedi, aux environs de 9h30, deux personnes ont trouvé la mort dans une collision entre un véhicule touristique et un camion. Selon les informations fournies par les gendarmes, l'accident s'est produit quand le conducteur de la Renault Scenic a opéré un dépassement dangereux au lieu-dit Ferme Aoufen Aïssa sur la RN19 près de la commune de Bouzghaïa, avant d'entrer en collision frontale avec un véhicule de poids lourds roulant en sens inverse. Bilan, deux morts et deux blessés. Là aussi, la Protection civile et la Gendarmerie nationale sont intervenues pour évacuer les blessés et les dépouilles des victimes vers l'EPH de Ténès et libérer la circulation. Une enquête a été ouverte par les gendarmes afin de dévoiler les vraies circonstances de ce drame routier. En dépit de la campagne de sensibilisation initiée par le groupement territorial de la gendarmerie nationale de Chlef, le taux d'accidents de la route et de la voie publique ne cesse d'augmenter et c'est le facteur humain qui en est le plus souvent le principal facteur.