Talassa, d’un nom d’origine romain signifiant mer en latin, est une commune située au cœur du Dahra, au pied du massif très boisé de Oued Roumane et à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest du chef-lieu de wilaya (Chlef). Plusieurs vestiges attestent de la présence romaine, tels le tombeau de Sidi Mohamed Ben Ziane, l’aqueduc d’Aghbal ou le palais de Boukirate qui, malheureusement, faute d’entretien ou de restauration, ont tous presque disparu. Cependant, si la commune a plusieurs siècles d’histoire, son développement de post-indépendance est à ses premiers balbutiements. Certes, il y a l’école, le centre de santé, la poste, la mairie et, récemment, un nouveau lycée qui évitent les déplacements des habitants vers Abou El- Hassan, mais un bon cadre de vie fait cruellement défaut. Pour y remédier, les autorités ont décidé d’agir pour sortir cette commune de l’ornière du sous-développement dans laquelle elle est plongée depuis le dernier découpage administratif. Les habitants de cette petite bourgade exclusivement rurale vivent essentiellement de l’agriculture et de l’élevage. Pour rattraper le retard en matière de développement, le wali de Chlef a récemment annoncé qu’il a été consacré 2 milliards 700 millions de centimes pour différents projets qui devront permettre d’améliorer le niveau de vie des citoyens. Parmi ces projets, le wali citera la réfection de la chaussée, l’alimentation en eau potable, la construction des réservoirs d’eau et l’éclairage public.
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Posté Le : 18/04/2015
Posté par : patrimoinealgerie
Ecrit par : B. O.
Source : Le Midi Libre 23 Fevrier 2010