A Sidi Akacha, une commune située à une quarantaine de kilomètres du chef lieu de la wilaya de Chlef, 18 familles se sont rassemblées pour procéder à la fermeture des portes du siège de l'APC de Sidi Akacha portant des affiches placardées au mur et des banderoles à l'entrée principale du siège de l'APC mentionnant « donnez-nous nos logements », en exigeant la présence du Premier Magistrat de la wilaya en personne pour solutionner leur problème.
Les protestataires mécontents, certes, dans le calme et bien organisés avec aucun dépassement, ont dénoncé le fait que leurs noms ne figuraient pas sur la liste officielle des bénéficiaires des 40 logements sociaux, vraiment inquiétant de constater de pareille situation et de voir leur rêve brisé par les autorités locales et la dite commission de distribution des 40 logements sociaux sous l'égide de la daïra. Ces derniers vivent actuellement, et ce depuis l'ère coloniale, dans des gourbis voire mieux des taudis construits en terre d'argile, des promesses en l'air de certains élus irresponsables de la localité et la ville de Sidi Akacha. Selon notre source d'information, le quota de ces logements sociaux est de 120 Lgts dont 80 logements sociaux ont été livrés le mois de Janvier 2013 alors que les 40 unités restantes étaient destinées pour loger les habitants du précaire, source principale de ce rassemblement devant le siège de l'APC de Sidi Akacha. Les protestataires ont fermé toutes les issues et accès au siège car ils vivent dans la pauvreté et la misère à l'intérieur des taudis en argile, ils menacent ouvertement si le problème persiste encore et aucune solution à leur égard ne soit prise, qu'ils continueraient leur contestation, ce n'est pas du chantage c'est leur droit le plus absolu et chaque citoyen a le droit de se faire attribuer un logement pour abriter sa famille et ses enfants, et en espérant un jour sortir de cette misère, ils envisagent une grève de la faim !
Posté Le : 09/04/2015
Posté par : patrimoinealgerie
Ecrit par : Abdelkader Della
Source : Publié dans Réflexion le 07 - 05 - 2013