Chlef - Chlef

« La presse souffre toujours de pratiques monopolistiques, notamment en matière d’impression, distribution et Publicité



« La presse souffre toujours de pratiques monopolistiques, notamment en matière d’impression,  distribution et Publicité

A l'occasion de la célébration de la Journée nationale de la presse 22 octobre 2014 et pour marquer l’attachement de la LADDH CHLEF à cette liberté fondamentale, les Membres du bureau de la LADDH CHLEF se réunissent le 20/10/2014 à 17heure sous la présidence du Monsieur HOUARI Kaddour président de la LADDH CHLEF pour examiner la situation sur la liberté d'expression en Algérie.

- Le bureau de la LADDH CHLEF rend hommage à cinquante-sept journalistes assassinés dans le pays entre 1993 et 1997 et plus de cinq journalistes disparus.

- La LADDH rend également hommage aussi au courage, à la liberté, au talent des photographes et des journalistes qui partout dans les 48 wilayas , malgré la censure et la répression, prennent des risques pour nous informer sur les réalités en Algérie profond et pour nous alerter contre la manipulation des informations et des idées.

- Rappelant que la liberté d’expression est un droit fondamental inscrit à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Elle est la pierre angulaire de la bonne gouvernance, du développement durable et d’une paix et d’une sécurité durables.

- Le bureau de la LADDH CHLEF rappel, que le dernier classement de la liberté de la presse en 2014 établir par Reporters Sans Frontières (RSF) Algérie figure au 121ème rang sur 180 pays évalués dans le classement mondial de la liberté de la presse

La LADDH CHLEF est convaincu que les problèmes qui touchent la liberté de la presse et l’éthique professionnelle en Algérie due par plusieurs facteurs ;

- La loi de janvier 2012 sur l'information a éliminé les peines de prison mais a augmenté les amendes pour les journalistes qui commettent des délits d’expression. Ces délits comprennent la diffamation ou le mépris pour le président, les institutions étatiques et les tribunaux. La loi a également élargi les restrictions imposées aux journalistes en les obligeant à respecter des concepts formulés en termes vagues, tels que l'unité et l’identité nationales, l'ordre public et les intérêts économiques nationaux.

- D’autres délits d'expression imprègnent encore le code pénal, qui prévoit jusqu'à trois ans de prison pour tracts, bulletins ou dépliants «de nature à nuire à l'intérêt national» et jusqu'à un an pour diffamation ou injure à l’encontre du président de la république, le du parlement, de l’armée ou d’institutions publiques.

- le monopole de l’État sur l’impression et la publicité

- a)le pouvoir exerce un contrôle sur la distribution de la publicité, c'est-à-dire le pouvoir qui accorde la publicité à tel ou tel journaux en fonction des bonnes grâces dans laquelle est le journal grâce a la publicité , le pouvoir mettre à genoux très vite beaucoup de journaux

- b) imprimerie de l’Etat devient une véritable épée de Damoclés (les autorités disposent d’une arme redoutable : celle des redressements fiscaux. Cette épée de Damoclès peut tomber à tout moment sur les rédactions)


- il est difficile d’accéder à l’information

- les pressions contre les journalistes notamment dans l’intérieur du pays

- l'absence d'organes indépendants de régulation et les entraves à l'exercice de leur métier
Le bureau de la wilaya de la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l'Homme de la wilaya de Chlef propose des solutions adéquates :

- la mise en place de mécanismes efficaces et transparents d'aide a la presse, une protection judiciaire et légale des journalistes, l'institution d'organes de régulation indépendants, un traitement égal des medias de la presse privée sur les media d’état.

- créer les conditions d'un meilleur épanouissement des organes e presse et des professionnels du secteur.

- La mise en place d’une commission indépendante et mixte chargée de gestion de la subvention de l’Etat aux medias sur la base de critères objectifs



Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)