Un appel a été lancé, jeudi, par les membres de l'association «diabète, endocrinologie, reproduction, nutrition» (ADERN) pour la sensibilisation de la population, et notamment les femmes, sur le danger de la pathologie thyroïdienne et l'importance du dépistage précoce. En effet, l'intérêt accordé au dépistage chez les femmes se veut un moyen efficace pour prévenir contre les conséquences engendrées par cette pathologie qui reste à l'origine de plusieurs complications, dont la stérilité, les malformations congénitales et les complications cardiaques. Cet appel, lancé à l'occasion de la première journée oranaise sur la pathologie thyroïdienne, organisée à l'hôtel Sheraton par les membres de l'ADERN, les représentants de l'association des praticiens publics et privés de l'Ouest, le staff de la clinique Laribère, en collaboration avec le laboratoire mondial leader dans ce type de pathologie, a traduit l'ensemble des démarches entreprises par les spécialistes en matière de prévention contre le risque de cette maladie. Pour le docteur Zaïd Hamdache, cette journée, placée sous le thème « la thyréodologie est une scintigraphie et ou un acte chirurgical », a été l'occasion pour souligner l'urgence du dépistage et du diagnostic en spécifiant les caractéristiques de la pathologie en question et où 8% de la population a un goitre, selon une étude clinique, sachant que les régions du nord du pays restent des zones endémiques. Dans ce contexte, l'oratrice a eu à développer plusieurs thèmes liés au métabolisme iodé et aux hormones thyroïdiennes, en soulignant certains cas cliniques de dysthyroïde latrogène. Ainsi, l'accent a été mis sur le rôle de l'échographie et le dosage par TSH. Par ailleurs, tout en appuyant les recommandations sur la notion de la sensibilisation, sachant que l'objectif principal de cette journée est, selon le docteur Hassaïne, de développer la formation continue au profit des médecins généralistes dont pas moins de 300 sont venus de toute la région ouest du pays. Une formation qui reste obligatoire, selon notre interlocutrice, du fait que toute la pathologie endocrinienne est enseignée seulement en trois semaines en cursus de médecine. Â Â Â Â Â Ainsi, une étude épidémiologique a été lancée en 2007 par les représentants de la clinique Laribère et financée par le laboratoire mondial qui, selon le docteur Hassaïne, a révélé que sur 490 patients recrutés à Oran, pas moins de 16,76% ont une hyper-thyroïde confirmée. Dans la wilaya de Tlemcen, l'étude lancée par le CHU indique un pourcentage de l'ordre de 11,11% sur 1.000 recrutements, alors que dans la wilaya de Chlef, pas moins de 14,70% présentent une hyper-thyroïde. A ce titre, l'objectif des spécialistes du secteur est surtout d'atteindre les 3.000 patients à l'échelle ouest du pays, sachant que le TSH effectué au niveau de la cave Gay ne dépasse pas les 500 DA et le traitement par levothyroxine coûte seulement 90 DA. Notons, par ailleurs, que d'autres communications sur les conduites à tenir devant un goitre nodulaire, les explorations morphologiques et l'exploration thyroïdienne ont été présentées par les docteurs Benkhalfa, Yakho et Bouchareb.
heureuse d'avoir decouvert qu'on s'interèsse aux facteurs et causes probables de la thyroide ainsi que le dépistage étant malade j'aimerais bien aider dans cette noble cause bonne continuation.
samia FEDDAL - Adjoint d'administration - sidi bel abbés
23/04/2008 - 1203
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Posté Le : 05/04/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : K Assia
Source : www.lequotidien-oran.com