Sextuple vainqueur de la Coupe d'Algérie, le CR Belouizdad tentera demain à partir de 16h de profiter de l'avantage du terrain et du public pour s'offrir la neuvième finale de son histoire dans l'épreuve populaire lorsqu'il reçoit au stade 20 Août le CS Constantine. Un rendez-vous que le glorieux club de Laâqiba n'entend pas rater, lui qui rêve de fêter son 50e anniversaire par un septième trophée le 1er mai au stade 5 Juillet.
Le Chabab qui a souvent eu les faveurs de Dame coupe dans ce genre de rencontres, devra tout de même se méfier de cette équipe du CSC. Certes, le vieux club constantinois n'a presque jamais fait parler de lui en Coupe d'Algérie, hormis une demi-finale perdue en 1992 contre l'ASO Chlef aux tirs au but, mais il peut tout de même s'enorgueillir d'avoir éliminé à deux reprises le CRB. Une première fois en 1971, quand les Sanafir ont sorti en huitième de finale le grand Chabab des Lalmas,
Selmi, Kalem et autres Dahleb lors de ce qu'on peut considérer comme l'une des plus longues séries de tirs au but de l'histoire du football (49-48). «A l'époque, ce n'était pas comme aujourd'hui, si au bout de la première série les deux équipes étaient à égalité, le règlement prévoyait une autre série de cinq tirs. On a donc effectué neuf autres séries avant que le CSC prenne un avantage définitif lors de la dixième et dernière série», se souvient encore l'ancienne gloire du CRB, Selmi Djilali, qui avait pris part à ce fameux match. Le CSC a eu également à faire tomber
le CRB en seizième de finale toujours aux tirs au but, sauf que cette fois-ci, les deux équipes n'ont eu à recourir qu'à la deuxième série pour se départager (6-5). C'est autant dire que les Sanafir prennent un léger ascendant psychologique sur le club algérois, même si l'avantage du terrain et du public peut être déterminant dans cette demi-finale. C'est comprendre d'ailleurs pourquoi les dirigeants du club phare de Cirta ont fait des pieds et des mains pour délocaliser le match du 20 Août et le programmer au stade 5 Juillet. Mais toutes leurs tentatives auprès des pouvoirs publics se sont avérées vaines,
au grand dam des Sanafir qui vont devoir se contenter des 1300 billets qui leur ont été réservés dans un stade qui va être presque tout acquis à la cause des Belouizdadis. Mais un match de football ne se joue jamais en dehors du rectangle vert. Le CSC qui a réussi un authentique exploit lors du précédent tour en éliminant le WAT chez lui à Tlemcen (1-0 AP),
tient lui aussi à la première finale de son histoire. Les Vert et Noir comptent sur la baraka de leur entraîneur Belhout qui a conduit la saison passée la JS Kabylie à son 5e sacre dans l'épreuve populaire, après avoir déjà perdu une finale avec l'USM Alger en 2006. Le CSC peut-il faire tomber le grand spécialiste dans sa «cuisine» du 20 Août ' Réponse demain en fin d'après-midi.
Posté Le : 18/04/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : O M
Source : www.letempsdz.com