Chlef, une des villes les plus chaudes en manque de piscines

Les piscines publiques sont rares à Chlef et ses environs, une ville réputée pourtant pour ses étés extrêmement chauds. Il n’existe que trois piscines: la plus ancienne se trouvant au niveau de l’ex-Creps, est fermée au public depuis de longues années, tandis que celles de Hai Les Vergers et du stade de l’OPOW, relevant du ministère de la Jeunesse et des Sports, affichent souvent complet en période de canicule, à cause de l’afflux des jeunes et des pensionnaires des clubs de natation de la région.

Ces deux bassins s’avèrent donc insuffisants pour contenir les nombreux adeptes de la natation en quête de rafraîchissement en été et qui ne peuvent se permettre des sorties en bord de mer. Les collectivités locales ou les services en charge de ces équipements publics indispensables devraient encourager l’investissement privé dans ce domaine, notamment dans les cités défavorisées situées à la périphérie de Chlef et formées principalement d’habitations en préfabriqué érigées suite au séisme de 1980.

Du coup, les habitants réclament sans cesse ce type d’installations pour répondre aux attentes et besoins de la jeunesse qui manquent cruellement de moyens de divertissement et de détente.

A l’instar des terrains de proximité Mateco, qui gagneraient à être généralisés dans les agglomérations, les piscines sont plus que nécessaires dans cette région considérée comme l’une des plus chaudes du nord du pays. Elles font également défaut dans le parc de loisirs de Hai Nasr, dans la banlieue sud de Chlef, tout comme le parc aquatique et le parc d’attractions prévus de longue date et qui attendent toujours leur réalisation dans ce parc qui a coûté plus de 40 milliards de centimes.


Ahmed Yechkour