CHLEF Triste spectacle du bonbonne de gaz.wmv

FFS CHLEF Dénonce triste spectacle que celui offert par ces milliers de pères de famille qui forment d'interminables chaînes pendant 18 heures et parfois plus dans l'espoir de décrocher cette tant convoitée bonbonne de gaz.. Avec la vague de froid qui frappe ces jours- ci les 35 communes de la wilaya de CHLEF alors les citoyens chélifiens normalement 70% ne besoin pas les bombonnes de gaz butane suite au statiques des localités locale sur le branchement du Gaz de ville. avec un produit qui ne devrait même plus exister, à savoir les bombonnes de gaz butane. En effet, dans un pays exportateur de gaz naturel vers les pays européens, surtout l'Espagne, la France et l'Italie, certaines régions de l'Algérie, et à titre d'exemple,Beni Rached- Beni Haoua-Taouagrite- Ain Merrane- Ouled Ben Abed el kader-El hadjadje-Sendjas-Harchoune-Ouled Abbas --Oum Drou-Tenes- Oued Gousine .....- ces communes, localités et cités de la wilaya CHLEF, attendent depuis la nuit des temps leur Chaine (la queue Algerienne ), les habitants de ces régions utilisent toujours le gaz butane, en bouteille. Mais le problème, et avec cette grande vague de froid, .Où se situe le problème ? Il s'agit là d'une question que nous avons posé à un cadre de NAFTAL, qui nous a affirmé que la société vend l'unité de bouteille de gaz butane à un prix bas, qui n'atteint pas les 150 DA, aux livreurs. « S'il y a une incroyable hausse du prix, c'est à partir du moment où les livreurs quittent les dépôts de NAFTAL. Ce sont eux qui peuvent jouer avec le prix de la bouteille de gaz butane, sans oublier les commerçants détaillants, qui, eux aussi, procèdent, certainement, à la flambée des prix. Mais pour atteindre 1 800 Da l'unité, c'est de la folie et du vol en flagrant délit » Triste spectacle que celui offert par ces milliers de pères de famille qui forment d'interminables chaînes dans l'espoir de décrocher cette tant convoitée bonbonne de gaz. Au pays du gaz, où l'on s'enorgueillit d'être l'un des plus grands producteurs au monde et où l'on rassure l'Europe que ses besoins seraient couverts, quoi qu'il en soit, les citoyens meurent de froid, supplient pour qu'on leur vende une bonbonne de gaz. On a beau dire que les intempéries que connaît le pays constituent une situation exceptionnelle et que, par voie de conséquence, la forte demande en bonbonnes de gaz dépasse les capacités de production, aucune excuse ne pourrait être trouvée, cependant, aux responsables du secteur qui continuent d'agir avec les réflexes des années 1970. Pour ces responsables, il serait plus intéressant de réaliser des gazoducs reliant l'Algérie à l'Europe, d'exporter des bonbonnes de gaz à des pays arabes, que de s'occuper de la population algérienne. La faible couverture du territoire national en matière de raccordement en gaz naturel est une honte, pour un pays qui jette de l'argent par les fenêtres dans des projets futiles et autres festivals de pacotille. Lorsque des habitants de la capitale et des villes côtières — pour ne pas parler des zones reculées — ne disposent pas, en 2012, de gaz naturel, c'est que tout va de travers dans la gestion de ce dossier. La tension actuelle sur les bonbonnes de gaz profite, évidemment, aux trabendistes de tous bords. Cela est devenu une habitude : là où l'État recule, le trabendo s'installe et impose ses lois. Et ce sont les pauvres citoyens qui payent la note. L'État assiste, impuissant, à ce triste spectacle et renforce, auprès des citoyens, ce sentiment d'être abandonnés. Pourtant, cette situation d'exception aurait dû inciter le gouvernement à mettre des moyens exceptionnels et agir autrement, pour venir au secours des populations qui souffrent. Mais, dans un pays où la mentalité du "beylik" est plus forte que toute logique économique, que tout sens de la responsabilité, l'on continue à gérer la crise comme si de rien n'était. Les situations de monopole maintenues au sein de certaines entreprises stratégiques font plus de dégâts qu'ils ne protègent le pays et ses citoyens. realisation video et montage par HOUARI Kaddour et Hadji mhamed