Chlef - Enseignement Supérieur (universitaire)

CHLEF: Le livre universitaire, c’est aussi une affaire de tous



Dans le cadre de la concrétisation de la convention signée entre la direction régionale de l’office des publications universitaires (OPU) d’Oran et l’université Hassiba Benbouali de Chlef, le 03 juillet 2006, une exposition-vente a eu lieu, en fin de semaine écoulée, à la bibliothèque centrale de l’université.

Cette manifestation a été inaugurée par le recteur en présence d’enseignants, de chercheurs et du directeur régional de l’OPU d’Oran. Le recteur a exprimé sa satisfaction pour les efforts déployés par l’OPU et a fait des propositions tout en veillant à un aspect plus agréable.

Trois conventions sont en cours avec les universitaires de Tiaret, Mostaganem et l’USTO, précise le directeur régional de l’OPU.

Depuis sa création, l’OPU a édité pas moins de 4.000 titres dans les 3 langues: arabe, française et anglaise. L’orateur a fait savoir à l’assistance que les services éditoriaux, d’impression et de commercialisation de l’OPU sont en permanence à l’écoute et à la disposition de la communauté universitaire.

Il a mis en exergue la nouvelle impulsion donnée pour favoriser le développement du livre scientifique, technique et littéraire. Dans ce sens, il a lancé un appel à l’intention des enseignants et chercheurs pour l’édition de nouveaux travaux universitaires, avalisés par le conseil scientifique de l’université. Pour le développement et l’élargissement du réseau de distribution, l’OPU va procéder à l’ouverture de bibliothèques au niveau des villes universitaires: «les démarches administratives ont été entamées avec les autorités locales pour Chlef», précise le directeur régional de l’OPU.

Les enseignants-chercheurs ont exposé les différents problèmes rencontrés avec l’OPU, que le directeur a promis de prendre en charge. Un enseignant-chercheur, auteur de plusieurs ouvrages, a proposé une nouvelle politique du livre pour la promotion des titres qui permettra ainsi une meilleure satisfaction de la communauté universitaire en précisant «l’écriture d’un ouvrage nécessite cinq années de travaux et de réflexions, tous les frais sont à la charge de l’auteur qui doit patienter sept années pour être remboursé. L’auteur doit attendre 12 ans pour percevoir quelques sous» et d’ajouter «il faut stimuler les auteurs si l’on veut combler le déficit qui existe actuellement notamment dans le domaine des sciences exactes: mécanique, électrotechnique, informatique, etc.», «une réflexion doit être menée pour une nouvelle politique du livre pour stimuler les enseignants à éditer des ouvrages et autres travaux universitaires en langues arabe et française.

Ceci permettra de mettre à la disponibilité de l’étudiant des titres dans les différentes spécialités et aussi de meilleure qualité».



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