Selon des professionnels du secteur, la production d’agrumes a enregistré, cette année, une évolution qualitative et quantitative par rapport à celle de la saison écoulée.
Ils affirment que la sécheresse qui a régné sur la région n’a pas eu d’impact sur la production et estiment que celle-ci devrait atteindre les 2 millions de quintaux. En effet, les vergers agrumicoles, qui s’étendent sur une superficie de 5.800 hectares, ont été suffisamment irrigués à partir des barrages d’Oued Fodda et de Sidi Yacoub. Une dotation annuelle de 60 millions de mètres cubes y est justement prélevée pour irriguer ce potentiel agrumicole.
A cela s’ajoute l’effort consenti par les agriculteurs concernés, essentiellement des privés, pour augmenter la production à travers la sélection de plants d’agrumes adaptés et l’introduction de nouvelles techniques d’irrigation, de fertilisation, d’entretien et de protection des arbres.
La filière agrumicole a connu un intérêt croissant d’investisseurs locaux et nationaux, de même que des journées méditerranéennes lui sont consacrées annuellement avec la participation de chercheurs nationaux et étrangers.
Ces rencontres ont déjà abouti à la création, au sein de l’université Hassiba Benbouali de Chlef, d’un centre d’études et de recherche en agrumiculture. Ceci dans le but d’assurer une relance effective du secteur et une production de qualité des variétés d’oranges, de mandarines, de citrons et de pamplemousses.
Cependant, malgré la progression de la production d’agrumes, ceux-ci restent hors de portée des bourses moyennes, en raison des prix appliqués par les intermédiaires du circuit de distribution.
Ahmed Yechkour
Posté Le : 12/12/2017
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Ahmed Yechkour
Source : elwatan.com du mardi 12 décembre 2017