Dans la matinée, une séance de travail, présidée par le secrétaire général de la wilaya et M. Butzbach, a eu lieu à la salle de réunion de la wilaya. Elle a été suivie d'une rencontre, dans l'après-midi, au siège de l'APW. Les hôtes de Boumerdès ont pu écouter les membres de l'exécutif de la wilaya potentiellement concernés par cette coopération, à l'instar des directeurs et directrices de l'éducation, du tourisme, de l'environnement, de la formation professionnelle ainsi que la rectrice de l'université M'hamed Bouguerra, Mme Cherifi, développer de brefs exposés présentant les voies à même d'être explorées et exploitées dans le cadre de ces échanges. M. Butzbach s'est dit satisfait de l'évolution du processus même s'il enregistre un léger retard « dû à des imprévus dans le calendrier des deux parties ». Le maire de Belfort a insisté sur la nécessité d'inscrire cette coopération dans un cadre de réflexion stratégique : « Comme on ne peut pas la fructifier dans le carré étroit de notre autorité, il est nécessaire d'associer les autorités départementales, voire les pouvoirs centraux afin de réaliser les objectifs. Nos actions doivent être en phase avec celles des autorités supérieures des deux pays. » Hier les directrices de l'éducation et du tourisme ont exprimé leur « étonnement que leurs départements respectifs ne soient pas associés à cette démarche ».M. Butzbach répondra qu'il a noté les points forts des propositions faites par ses interlocuteurs et qu'aucune voie n'est exclue pour approfondir les échanges. Mme Samia Jaber, vice-présidente chargée de la coopération décentralisée, nous a confié que malgré quelques aléas qui ne dépendent nullement de la compétence des deux parties, la démarche suit son cours avec beaucoup d'intérêt et polarise toute l'attention de sa mairie. Sa collègue, Amel Djafar, responsable des relations internationales à la mairie de Belfort, a reconnu que pareilles démarches nécessitent parfois un temps relativement long : « Nous nous penchons actuellement sur le projet de la régie de quartiers destinée à créer des emplois pour les jeunes de chaque quartier et à prendre en charge les problèmes de ceux-ci ; mais il faut savoir que cela prend au moins trois ans. » On aura noté cependant le silence assourdissant du président de l'APC de Boumerdès, M. Sarni, lors de la réunion d'hier. Ce sont le secrétaire général de la wilaya et le président de l'APW qui se sont faits les interlocuteurs des hôtes français.
Posté Le : 19/07/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Kamel Omar
Source : www.elwatan.com