L'Armée a déjoué 50% des attentats à la bombe

Des experts du Pentagone américain examinent les moyens et méthodes utilisés par l'Armée algériennes pour désamorcer les mines, suite au succès de l'ANP à détruire la moitié de ces mines en 2011.Des experts du ministère américain de la défense en rendu visite en Algérie, mi février dernier, et constaté les différentes sortes de mines qui ont été plantées par la branche d'Al-Qaida au Sahara et désamorcées par l'Armée Nationale et populaire, pendant sa lutte antiterroriste. Le Ministère de la Défense Américain montre également un grand intérêt à l'expérience réussie de l'armée algérienne dans le désamorçage de mines et bombes. Les rapports sécuritaires relatifs à l'année 2011 font état que 142 attentats terroristes ont été perpétrés en 2011, contre des unités de l'Armée et de la Gendarmerie, dont 70% de ces attentats par moyens de bombe artisanales et des mines antipersonnel. Les mêmes bilans font état que les unités de l'Armée ont déjoué 72 attentats aux bombes télécommandées à distance, grâce à des moyens sophistiqués, crées par l'Armée suite à sa longue expérience dans ce genre d'attentats. La plupart de ces attentats ont été perpétrés dans la région principale d'activité d'Al-Qaida au Maghreb Islamique dans les wilayas du centre du pays. Les mêmes bilans font, également état que les activités des groupes terroristes, notamment, en ce qui concerne le transport et trafic d'armes vers les frontières Est et Sud de l'Algérie se sont multipliés en 2011 et que l'Armée Algérienne a déjoué des tentatives de trafic d'armes via les frontières sud et est de l'Algérie en 2011.
Les chiffres dont nous disposons font, également, état que 70% des attentats terroristes ont été perpétrés dans les wilayas, situées à l'Est de la capitale, notamment, à Tizi-Ouzou, à Boumerdès et à Bouira. On peut, également, constater dans les communiqués de l'organisation terroriste son échec à affronter directement les forces de l'Armées et de la sécurité en général, et que 80% de ses attentats ont été perpétrés par des mines et des bombes artisanales, plantées aux abords des routes secondaires dans les tribus et villages.