Bouira - Revue de Presse

BOUIRA: La mercuriale flambe



A chaque avertissement d'intempéries qui s'annoncent proches, s'ensuit directement une flambée des prix des fruits et légumes frais et secs.

Les citoyens ont remarqué cette subite hausse des prix démesurée à chaque fois que le mauvais temps s'installe. Une tournée effectuée dans la matinée d'avant-hier au marché couvert des fruits et légumes de la ville de Bouira, nous a laissés ébahis en voyant la disproportion des prix affichés sur les étals. S'agissant des légumes, la pomme de terre coûte 75 DA le kg, alors qu'elle était cédée il y a deux jours de cela à 45 DA le kg. C'est le même constat pour la carotte qui était affichée à 60 DA le kg, tandis qu'elle valait 20 DA le kg un jour avant. Le navet 60 DA, l'oignon 60 DA, le chou-fleur 90 DA, le chou 100 DA, la courgette 120 DA, les petits pois 200 DA, la salade 60 DA, les épinards 40 DA, le fenouil 90 DA, l'artichaut 120 DA, le citron 120 DA, les fèves 80 DA, la tomate 80 DA, le piment 150 DA, le poivron 120 DA, l'aubergine 90 DA, la betterave 60 DA, l'ail 300 DA…

Le summum de l'exagération était atteint par le prix des haricots verts qui était fixé à 300 DA le kg. Les légumes secs à leur tour n'ont pas échappé à la hausse démesurée, nous trouvons les haricots blancs vendus à 190 DA le kg, les lentilles 160 DA, les pois chiches 200 DA, les petits pois secs 150 DA le kg. Pour les fruits, ils subissent la même hausse vertigineuse, l'orange locale de meilleure qualité coûte 160 DA le kg, la clémentine 100 DA, la banane 160 DA, la pomme locale est cédée à 80 DA le kg et celle importée de grand gabarit vaut 160 DA le kg, les fraises 600 DA le kg, les dattes de modeste qualité 140 DA et celles de meilleure qualité vendues à 400 DA. Nous faisons abstraction des fruits tropicaux comme les avocats qui sont cédés à 600 DA le kg, la mangue 600 DA, le kiwi 350 DA, et d'autres produits de la même variété, parce que tout simplement ils ne sont pas à la portée de la classe moyenne et encore beaucoup moins à celle aux très faibles revenus.

Par ailleurs, même les viandes blanches n'ont pas échappé à l'augmentation des prix où les consommateurs ont remarqué qu'ils ont dépassé toute raison. La viande de volaille a dépassé les 320 DA pour atteindre 340 DA le kg. La viande de dinde a frôlé les 700 DA le kg. Tandis que les viandes rouges sont carrément inaccessibles pour la cherté de leurs prix, car la viande de veau est comprise entre 900 et 1200 DA le kg, cela dépend d'une boucherie à une autre. Les consommateurs trouvent insensée cette aggravation qui persiste, et que toutes les raisons fournies ne justifient pas cette saignée des prix, d'autant plus que cela fait des années que cette situation dure.




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