Bouira - AGRICULTURE

Arboriculture fruitière à Bouira



Le pêcher d?Ath Mansour Autrefois, nous assure-t-on, la commune d?Ath Mansour, à 50 km à l?est de Bouira, était couverte de vergers. Dans cette arboriculture fruitière, le pêcher dominait à tel point qu?on a pu parler de pêcher d?Ath Mansour. Mais cette réputation est imputable au fait que, dans cette commune, un pêcher, par son aspect jaune orangé et sa chair fondante et parfumée, était unique et l?on ne pouvait en trouver nulle part ailleurs. Cette renommée du pêcher d?Ath Mansour était si bien établie que des plants de cet arbre appartenant à la famille des rosacées avaient été exportés vers Marseille, nous affirme-t-on. La tendance aujourd?hui chez les responsables étant de promouvoir les produits de terroir, le pêcher, au même titre que d?autres arbres fruitiers, comme l?olivier par exemple, ou encore l?amandier et le figuier, trouve, à Ath Mansour, sa juste place dans le cadre de cette politique de développement rural durable. Mais au lieu que l?encouragement de cette initiative privée vienne de l?Etat, elle est financièrement parlant entièrement soutenue par le promoteur privé. C?est ainsi qu?est née la pépinière d?Ath Mansour. Créée en février dernier, elle s?assigne comme objectif de produire 50 000 plants de pêchers par an. Travaillant sur quelques spécimens, elle compte sauver ce pur produit du terroir que la sécheresse a failli anéantir complètement. C?est pourtant un arbre rustique comme l?amandier auquel le plant ressemble par son aspect. Des noyaux dans deux bocaux attestent l?existence de deux variétés : fliqui et lahlou. La fliqui est un pêcher dont la chair se sépare du noyau sur simple pression des doigts alors que la peau de lahlou y adhère fortement. De loin, ce dernier est le meilleur, aux dires de Amirouche, un élu qui nous déclare à cette occasion qu?il fonde toute sa politique sur la défense et la promotion du fruit de terroir. Tout en se félicitant de cette initiative privée sous forme de pépinière, il déplore que, lancée en 2000, elle n?a pu être agréée qu?en février dernier et qu?elle ne puisse pas bénéficier d?une subvention de l?Etat.


Monsieur Soufiane, Mes vives remerciements pour nous avoir offert l'opportunité de redécouvrir le pecher des ATH MENSOUR réputé jadis pour son originalité et sa saveur. Je connais ce délicieux fruit du tirroir pour en avoir gouté il ya quelques années ; il mûrit en début d'automne, de couleur verdâtre tournée vers le jaune dégageant une trés bonne odeur . Hélas, on ne le retrouve plus sur les bordures des routes de la région. Je me souviens, on l'achetait durant les fêtes de mariages de notre région, les marchants ambulants faisaient le tour des villages par mulets pour écouler leurs pecher des ATH MENSOUR . Là ou ils flairaient un mariage aux IDEBBALEN , les peches arrivent par mulets. Moi-même j'ai cherché à le planter chez moi, plus de plants et souvent, on me trompe de variété! Alors, je suis ravi d'apprendre qu'une pépinière vient de voir le jour pour ce fruit vraiment de chez nous.Nos autorités doivent le vulgariser par l'aide aux jeunes planteurs et aux pépinières chargées de la sauvegarde de cette variéte de voie de disparition. NB: si vous pouvez m'indiquer l'emplacement de cette pépinière afin que je puisse lui rendre visite et acheter quelques plants pour mes besoins pesonnels au moment opportun.
M.s - ATH LEKSAR
21/05/2008 - 1353

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